Référendum du 18 juin : Mohamed Cherif Haïdara appelle à voter Oui

Le patriotisme du président  du Conseil supérieur de la diaspora malienne (Csdm), Cherif Mohamed Haïdara, n’est plus à démontrer. Grand soutien des autorités de la transition et l’un des artisans du projet de la nouvelle constitution du Mali, il a appelé la diaspora malienne à voter oui au référendum constitutionnel du 18 juin pour le bonheur des Maliens établis à l’extérieur.

C’était à l’occasion d’un géant meeting organisé à cet effet le 10 juin dernier au Cicb. Au cours de la rencontre, le mot d’ordre du Csdm a été salué et apprécié par les représentants des autorités de la transition, à savoir celui du ministère des Maliens établis à l’extérieur, des Affaires étrangères et du CNT, entre autres.

« A l’occasion de campagne du référendum du 18 juin prochain pour le OUI à la nouvelle constitution, le Conseil supérieur de la diaspora malienne (Cdsm) appelle tous ses militants, sympathisants, Maliens de l’intérieur et de la diaspora à voter massivement le Oui », déclarait Mohamed Cherif Haïdara, devant une foule qui l’écoutait religieusement.

Cependant, le principal interlocuteur du jour qui était le président du Conseil supérieur de la diaspora malienne tient à assurer les Maliens de la diaspora qu’il continuera son combat pour la modification de l’article 46 par des voies juridiques nationales appropriées après le referendum.

Malgré tout, Mohamed Cherif Haïdara, à travers le Csdm qu’il dirige, invite l’ensemble des Maliennes et Maliens en général et les mouvements signataires de l’Accord en particulier à œuvrer pour le vote du Oui au référendum.

En effet, le Csdm a été une des premières structures à s’opposer à certains articles de la nouvelle constitution par rapport à l’article 46 et la non prise en compte d’une recommandation des ANR, qui consistait la participation des Maliens établis à l’extérieur d’intégrer l’Assemblée nationale.

C’est dans ce sens que le Csdm a entrepris des démarches auprès des religieux, la société civile, les partis politiques et associations pour partager les inquiétudes par rapport au projet de constitution.

« C’est dans cette dynamique que le Président Assimi Goïta a décidé à nouveau de créer une nouvelle commission de finalisation du projet de constitution, dont le Csdm était représentée par Mme Mariam Salikene, membre du Csdm/France », rappelle M. Haïdara.

Ainsi, après les travaux des membres de la commission de finalisation de la constitution, le Conseil supérieur de la diaspora malienne a pris acte du contenu du projet de la nouvelle constitution et constatent avec une grande déception que l’article 46 dont le Csdm s’est farouchement opposé a été reconduit dans la version finale.

« Le Csdm a rappelé en son temps que son combat pour cet article était de pouvoir prendre en compte la question de la double nationalité des Maliens établis à l’extérieur », dira le président du Csdm.

Et pour mémoire, le Csdm a recommandé que le Président élu renonce à sa nationalité non malienne, mais pas avant l’élection présidentielle. Malgré cette déception, le Csdm a également félicité les autorités de Transition pour avoir pris en compte la revendication qui consiste en à la participation de la diaspora à l’Assemblée nationale comme un droit constitutionnel.

« Le Csdm s’est toujours opposé à l’article 46, mais s’est engagé à vulgariser le projet de constitution auprès de tous ses démembrements et à la diaspora malienne car c’est dans le souci constant d’œuvrer pour la réussite de la Transition », rappelait-t-il.

Notons que c’est conformément à ses idéaux de contribuer à la défense des droits et des intérêts des Maliens établis à l’extérieur et de faire les questions liées à la migration l’épine dorsale de ses activités à l’intérieur et à l’extérieur du Mali que le Csdm vise à assembler et à intégrer les Maliens de la diaspora dans leurs pays et communautés d’accueil, entre autres.

Adama DAO

Tjikan

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