Moura. Le géographe Jacques Dembélé confirme la thèse de l’espionnage, avec des « images de satellites militaires… »
Enseignant- Chercheur à la Faculté d’Histoire et de géographie, et spécialiste de la géologie du quartenaire, Jacques Dembélé a fourni son analyse sont le rapport de l’ONU sur Moura (Mopti).
Je viens de terminer la lecture du rapport du Haut commissariat des droits de l’homme des nations unies sur les évènements de Moura du 27 au 31 mars 2022. Je crois sincèrement que ceux qui ont écrit ce rapport n’ont aucune honte, aucun scrupules.
1. Un texte composé de répétitions et de chiffres qui se répètent jusqu’à ce qu’on se perde. C’est ça aussi l’objectif.
2. Les témoignages sont faux et il suffit de lire pour voir les incohérences. Aucun malien par exemple ne fait référence aux Famas comme “militaires maliens”.
3. Ce rapport a été écrit par un amateur, je suis sûr que c’est un malien. C’est cet amateurisme qui fait que les coordonnées géographiques sont mal présentées. Quand on les introduit dans un logiciel SIG, on se retrouve au Congo. les données sont introduites en X, Y. Latitude, longitude généralement. Dans le rapport, les 2 sont présentées dans le sens inverse et d’ailleurs la latitude n’a aucune précision, nord ou sud.
4. La résolution des images est très bonne d’ailleurs trop bonne pour qu’on pense à une imagerie satellitaire civile. La résolution dépasse de loin le GEOEYE. On peut même identifier, les bœufs et les moutons. Soit ces images proviennent de satellites militaires hautes précisions ou de drones donc issus d’un espionnage étranger. Je me demande comment les européens avaient de telles images et ils n’arrivaient pas à retrouver les djihadistes au nord et au centre du Mali. Le Mali doit utiliser ces images comme une preuve d’espionnage et aussi de la mauvaise foi des européens dans la lutte contre les terroristes.
5. Le rapport utilise beaucoup et même trop le conditionnel: “auraient été”. Un tel rapport qui incrimine une armée nationale ne sauraient être écrit au conditionnel. Cela dénote clairement la forgerie et la fourberie des auteurs.