LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA : La première Dame du Mali s’engage en faveur d’un «Mali sans VIH/Sida»
«Connaître son statut sérologique du VIH, Un Droit et un Devoir», «Connais ton Statut VIH, pour une meilleure santé». Telles étaient les thématiques au coeur de la célébration de l’édition 2018 de la Journée mondiale de lutte contre le Sida (1er décembre de chaque année). Un événement célébré au moment où 37 millions de personnes vivent toujours avec le VIH à travers le monde.
Au Mali, tout le mois de décembre est consacré à la lutte contre le VIH/Sida à travers des thématiques. Ainsi, la marraine de la première semaine est l’épouse du président de la République, Mme Kéita Aminata Maïga. Cette semaine sera consacrée au thème, «Elimination de la Transmission Mère Enfant».
En s’exprimant sur le thème de la journée mondiale de lutte contre le Sida, Mme Kéita Aminata Maïga, dira que ce choix sinscrit dans le cadre stratégique de laccélération du dépistage afin de faciliter la mise rapide sous traitement antirétroviral et rompre la chaîne de transmission. Ce qui est un pas important vers lélimination de cette pandémie en 2030 conformément aux Objectifs de développement durable (ODD).
Cette thématique met laccent sur la levée des barrières à laccès aux services de dépistage et de traitement pour les jeunes.
La présidente de lOng Agir a rappelé que c’est dans cette même mouvance que lUnion Africaine et lOrganisation des Premières Dames dAfrique pour la lutte contre le VIH et le SIDA (dont le Mali est membre) ont lancé la Campagne dénommée «Naître libre pour briller» le 29 janvier 2018 à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Pour Mme Kéita Aminata Maïga, cette Campagne est une opportunité permettant de renforcer lobservance au traitement des femmes enceintes et allaitantes. Une campagne nationale de sensibilisation sera organisée en collaboration avec le ministère de la Santé et de lhygiène publique ainsi que celui de lEconomie numérique et de la Communication. Elle a précisé que l’accent sera mis sur le soutien des hommes pour améliorer le suivi des femmes.
L’engagement de la première Dame du Mali
«Le Sida a malheureusement pour principal méfait de dénaturer le tissu social de nos communautés en augmentant les dépenses des ménages et en réduisant les capacités d’autonomisation des femmes. Plusieurs foyers ont payé́ le prix de cette pandémie, surtout chez les personnes les plus démunies avec comme principales victimes les femmes et les enfants», a déclaré Mme Kéita. «C’est pourquoi j’ai décidé, depuis fort longtemps, de m’engager résolument dans ce noble combat contre la maladie et, plus précisément, le Sida qui affecte la mère et lenfant», a-t-elle précisé.
«Toutes les femmes ont ce droit de voir leur enfant grandir en pleine santé. Ce droit, rien ni personne ne devrait lentraver Nous avons le devoir de permettre à nos enfants de grandir en bonne santé. Latteinte de cet objectif, nécessite des actions plus concertées et systématiques afin que les femmes et les enfants continuent de façon durable, à recevoir des soins et un traitement contre le VIH jusqu’à ce que le risque de transmission de la maladie à l’enfant soit éliminé», a indiqué la première Dame du Mali.
«C’est pourquoi à l’occasion du Mois de lutte contre le VIH et le sida, dont je suis marraine de la première semaine thématique, je voudrais exhorter les femmes et les hommes du Mali à adhérer à lobjectif relatif à lElimination de la transmission mère-enfant au Mali».
Rappelons que le Mali dispose dun plan délimination de la transmission du VIH de la mère à lenfant pour la période 2015-2019 dont lobjectif principal est de réduire à moins de 4 % le taux de transmission « verticale » du VIH et de moitié les décès maternels et infantiles liés au VIH dici 2019.
L’Appel de Mme Kéïta Aminata Maïga aux femmes
«Dès lannonce de votre grossesse et même avant, fréquentez les centres de santé ; faites le test de dépistage. Plus vite votre situation sérologique est connue, plus vite, en cas dinfection avérée, il sera possible de vous prodiguer les soins nécessaires et éviter à votre enfant de naître avec le VIH», a conseillé la Première Dame.
«La lutte contre le sida a toujours été porteuse de valeurs fortes au premier rang desquelles la solidarité. Solidarité avec les personnes qui vivent avec le virus, solidarité avec les personnes vulnérables et solidarité avec nos amis», a-t-elle insisté.
Elle en appelle à la mobilisation de tous, à l’engagement de chacun et à la mise en œuvre, à grande échelle, de campagnes de promotion du traitement pédiatrique et de mise à disposition des antirétroviraux au plus grand nombre.
«C’est à cette seule condition que chaque enfant qui naitra sans VIH, restera séronégatif et aura de meilleures chances de grandir et s’épanouir», souligne la marraine de la première semaine du Mois de lutte contre le VIH/Sida.
«J’ai foi en notre capacité à vivre dans un Mali sans le VIH et le sida. Jai foi en la lutte que nous menons aujourdhui et jai surtout foi en la mobilisation des femmes pour lavenir de leurs enfants», a conclu Mme Kéïta Aminata Maïga en partageant son optimisme et ses convictions avec lassistance. Elle na pas manqué dencourager toutes les femmes à poursuivre leurs efforts et à intensifier leurs actions.
Selon des statistiques officielles, 37 millions de personnes vivent aujourd’hui avec le VIH/Sida dans le monde.
Sally