LES BRÈVES DE LA SECONDE
Ecole Nationale de la Protection Civile
20 Stagiaires de la protection civile formés en sauvetage
La clôture de la formation des Stagiaires de la protection civile a été effectuée, le vendredi 21 juin 2019, à l’Ecole Nationale de la Protection Civile, sise à Sogoniko-Auto-gare. La formation pratique portait sur le sauvetage aquatique. Au total, ce sont un contingent de 20 Agents-stagiaires venus de Bamako et des Régions riveraines des fleuves Niger et Sénégal. Organisée dans le cadre de la Coopération française et conduite par deux Experts de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris BSPP, ces stages de 2 semaines se sont déroulés sur 3 sites: à l’Ecole Nationale de la Protection Civile (ENPC) pour la Théorie et, pour la pratique, à la Piscine olympique du Stade Modibo Kéïta et dans le fleuve Niger à Bamako. Cette session a permis de renforcer considérablement les capacités des sauveteurs en milieu aquatique de la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) au bénéfice des populations maliennes.
O.D
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A l’appel du collectif des Associations de jeunes de la Région de Mopti et sympathisants
Des milliers de personnes étaient dans les rues de Bamako pour la paix au Centre
Au Mali, le Collectif des Associations de jeunes de la Région de Mopti et sympathisants ont battu le pavé, le vendredi dernier, à Bamako. Cette marche pour la paix au Centre du Mali a emprunté l’itinéraire allant de la Bourse du Travail au Monument de l’Indépendance. Vu la gravité de crise sévissant dans le Centre du pays, ce sont des centaines de milliers de personnes qui sont sorties pour y prendre part.
Dans leur manifeste de déclaration lu au terme de la marche, les marcheurs revendiquent et recommandent plusieurs points à l’adresse du Gouvernement malien et de la Communauté internationale. Ces recommandations sont relatives à des exigences devant permettre de mettre fin rapidement à la crise dans les Régions du Centre. Il s’agit d’assurer une présence en puissance de l’Armée malienne dans, notamment, tous les cercles de Mopti et environnants susceptibles d’abriter de nids de bandits armés et terroristes opérant dans la Région ; de mettre en place un dispositif d’alerte précoce permettant aux forces armées et de sécurité d’intervenir rapidement pour éviter le pire ; de prendre les mesures appropriées pour venir en aide aux Déplacés et de déployer des moyens nécessaires pour leur retour effectif après sécurisation rapide de toutes les zones attaquées. La Région de Mopti étant actuellement l’une des zones les plus touchées du Mali, la plus affectée par le phénomène d’insécurité.
C’est pourquoi, ils étaient des centaines milliers de personnes de toutes ethnies confondues originaires de la Région de Mopti et toutes les autres Régions du Mali à descendre dans les rues de Bamako, le vendredi 21 juin 2019, et avec comme objectif le retour de la paix au Centre du pays.
Amadou Dolo est Agent de tourisme à Sobane Da, mais il a tenu à être présent à cette marche. Pour lui, le collectif dénonce l’immobilisme de l’Etat face à la recrudescence du phénomène d’insécurité dans la Région de Mopti, particulièrement au pays Dogon. Ainsi, a-t-il martelé, le collectif demande une explication sur la différence des chiffres communiqués par les différentes autorités qui devraient en principe être une suite logique.
Demandant aux autorités maliennes d’assurer une présence effective de l’Armée dans toute la Région de Mopti, Sékou Samassékou, le Président de la plateforme «Sauvons la Région de Mopti», présent lui aussi à la marche, a déploré l’inaction de l’Etat face aux problèmes du Centre.
Ce jeune marcheur se dit préoccupé par le mutisme des forces étrangères, notamment la MINUSMA et la Barkhane qui, selon lui, sont censées d’aider le Mali partout où la sécurité des populations civiles est menacée par les terroristes.
Au terme de cette sortie massive dans les rues de Bamako, les marcheurs ont promis si un autre Sobane Da se produirait encore qu’ils prévoient des actions encore plus fortes que cette marche pacifique.
Enfin, signalons que depuis le début de la spirale de violences au Centre, les Agriculteurs n’arrivent plus à cultiver convenablement, leurs champs ; les éleveurs aussi perdent journellement leurs troupeaux ; les commerçants n’exercent plus leur commerce. Bref, ce sont tous les secteurs vitaux des Régions du Centre qui se trouvent bloqués.
Le Peulh
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Spirale de violences dans la Région de Mopti
La MINUSMA et l’Union Européenne « préoccupées »
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies et l’Union Européenne viennent d’achever une visite conjointe de trois jours au Mali. Ils étaient venus s’enquérir de la situation sécuritaire qui prévaut au Sahel, notamment au Mali. La question du G5 Sahel et d’autres sujets importants étaient au menu de la visite de ces Diplomates. Ces informations ont été données lors d’un point de presse qu’ils ont animé, le vendredi 21 juin 2019, à l’Hôtel Sheraton de Djicoroni-Para, en Commune IV DU District de BAMAKO.
Ladite mission conjointe était conduite par Jean Pierre Lacroix, Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies aux opérations de paix et pour l’Union Européenne, c’est Pedro Serrano, Secrétaire Général Adjoint pour la Politique de Défense et de Sécurité Commune. Ces missionnaires étaient entourés par le Représentant Spécial de l’Union Européenne pour le Sahel, Angel Losada Fernandez, et le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif.
Pour boucler leur séjour au Mali, les Diplomates onusiens et européens ont tenu à rencontrer la presse afin d’exposer la teneur de leur visite dans notre pays.
Face à la presse, Jean Pierre Lacroix, Secrétaire Général Adjoint des Nations-Unies aux opérations de paix, dit avoir compris que la situation sécuritaire du Mali s’empire du jour au jour et il a aussi exhorté les autorités maliennes d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord pour une sortie de crise du pays. «Il n’existe aucun Accord parfait, mais la seule solution c’est de se contenter de ce que nous avons ; car, l’essentiel c’est de trouver un Accord,… », a-t-il avoué devant les journalistes.
Parlant du G5 Sahel, Lacroix résume sa lenteur dans ses opérations à un problème de moyens.
Selon Angel Losada Fernandez, Représentant Spécial de l’Union Européenne pour le Sahel, ils ont eu plusieurs échanges avec les autorités maliennes, leurs partenaires, l’opposition politique et le Comité de Suivi de l’Accord (CSA).
Au cours de ces échanges , Angel Losada Fernandez a ajouté que, pour son organisation, tout sera fait pour aider le Sahel à combattre le terrorisme, notamment le Mali.
Le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Chef de la MINUSMA, Mahamat Annadif rétorque à une interrogation selon laquelle la MINUSMA aurait échoué sa mission. D’après lui, si la MINUSMA échoue cela veut dire que tout le monde a échoué.
Certains analystes estiment à l’orée du renouvellement du mandat de la MINUSMA qu’il lui faille cette fois-ci un mandat un peu plus robuste pour s’accommoder aux réalités du terrain.
O.D
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Plateforme An Tala Anw Ko Faso met en garde l’Etat
Son Rapporteur Général, Dr. Mahmoud Touré, monte au créneau
«Le Peuple malien est aujourd’hui avisé que le Régime actuel n’a ni la vision, ni les compétences encore moins la volonté de résoudre les différentes crises dans l’intérêt du Mali, il est passé maître dans la violation permanente de la loi fondamentale », a déclaré le Rapporteur de la Plateforme An Tala Anw Ko Faso, Dr. Mahmoud Touré, lors d’une conférence de presse, le samedi 22 juin 2019, à la Maison de la presse.
Les leaders de la Plateforme An Tala Anw Ko Faso ont animé, le 22 juin 2019, à la Maison de la presse, une conférence de presse pour exhorter l’ensemble des forces patriotiques à se joindre à elle pour fixer un nouveau cap pour la restauration de la dignité du Peuple malien.
Dans sa déclaration liminaire, le Rapporteur Général de la Plateforme An Tala Anw Ko Faso, Dr. Mahmoud Touré, dira que le but est de défendre par tous les moyens légaux la Constitution. Dr. Touré regrette que la décision illégale de proroger le mandat des Députés au moyen d’un Avant-projet de lois est une illustration parfaite de l’incapacité du Régime actuel de respecter et de faire respecter la Loi fondamentale de la République du Mali.
La Plateforme An Tala Anw Ko Faso rappelle au Président IBK son serment de respecter et de défendre la Constitution malienne, serment dont la violence constitue de façon imparable un crime de haute trahison dont il demeure le seul responsable.
«Le Régime actuel, pour se dédouaner de son incompétence à gérer le pays dans le cadre du respect des principes d’un État de Droit, se cache derrière des prétendus cas de forces majeures qui, en réalité ne sont qu’une révélation de son incompétence totale et sur toute la ligne. Le respect de la Constitution confère à tout Pouvoir politique la légitimée dont il peut se prévaloir», a évoqué Dr. Touré.
La Plateforme An Tala Anw Ko Faso estime que toutes les lois votées par cette 5e Législature sur les Réformes politiques, institutionnelles et administratives seront considérées comme nulles et non avenues. Il a précisé que la priorité du moment est au renforcement de l’État de Droit en préservant l’actuelle Constitution et en amorçant une véritable appropriation nationale du processus de sortie de crise. «Il est de notre devoir historique de tout mettre en œuvre pour assurer la victoire du Peuple sur les tyrans modernes autrement dit les champions dans la violation de la loi », a-t-il souligné.
Dans les jours à venir, la Plateforme An Tala Anw Ko Faso envisage d’organiser une imposante marche pacifique pour dire ‘‘Non’’ à la violation de la Constitution en vigueur.
Le Peulh
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Basket Ball
Hamane Niang officialise sa candidature à la conquête de la FIBA mondiale
A la veille du Congrès électif de FIBA-Afrique, organisé à Bamako les 22 et 23 juin derniers, le Président sortant du Comité Exécutif était face à la presse, à l’Hôtel Sheraton, le jeudi 20 juin 2019. A cette occasion, Hamane Niang a annoncé publiquement sa candidature à la Présidence de la FIBA mondiale aux médias, à ses amis et collaborateurs.
L’élection à la présidence tournante de la FIBA aura lieu le 30 août prochain, en Chine. Ce sera en marge de la 18e édition de la Coupe du monde masculine qui regroupera 32 pays. «C’est avec un immense plaisir et beaucoup d’humilité que je vous annonce que je suis candidat à la présidence de la FIBA». C’est ainsi que le Président sortant du Comité exécutif de FIBA-Afrique, notre compatriote Hamane Niang, a annoncé publiquement sa candidature à la présidence de FIBA. Une présidence tournante qui doit revenir à l’Afrique. Autrement, le candidat consensuel du continent occupera sans doute ce fauteuil.
L’ancien Président de la Fédération Malienne de Basketball (FMBB) et ancien Ministre (de la Jeunesse et des Sports puis de la Culture du Mali) est «candidat pour le Mali et parce que mes camarades de FIBA-Afrique l’ont souhaité ainsi», a-t-il indiqué à ses «amis» de la presse venus nombreux à sa rencontre à l’Hôtel Sheraton de Bamako, le jeudi 20 juin dernier.
Et cette candidature a déjà le soutien et la bénédiction du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, de son Gouvernement, du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) et de la Fédération malienne de basketball (FMBB).
Le point de presse a donné lieu à plus de témoignages sur les qualités humaines, professionnelles et managériales de l’Homme que sur des questions.
En effet, les différents intervenants ont unanimement reconnu que Hamane Niang est «une fierté malienne et africaine». Il est ce Manager qui a permis au Mali de remporter son premier trophée continental (le sacre des Aigles Dames à Dakar en 2007) en sport collectif au niveau des sélections nationales senior. Et pendant près de dix ans de présidence de la FMBB, il a acquis une réputation de visionnaire qui a donné au basket malien ses lettres de noblesse. Il n’en a pas fait moins pendant les 5 ans qu’il vient de passer au service du Basket africain. D’ailleurs, ledit point de presse a débuté par une projection sur les grandes réalisations et les caps marquants de sa présidence. Cela va de la reforme même de la gouvernance du Basket mondial avec la concrétisation du projet «One FIBA» à l’initiative de «NBA Academy Africa» en passant par la construction d’un nouveau siège de FIBA-Afrique à Abidjan (Côte-d’Ivoire), …
Pour ce passionné de Basket, qu’il a servi comme joueur et Dirigeant, son brillant parcours n’a rien d’exceptionnel. «C’est la main de Dieu», a humblement reconnu Vieux Niang. Mais, aussi parce qu’il n’a jamais eu peur de se mettre au travail pour accomplir les missions qui lui sont généralement confiées, de se remettre en question pour mieux avancer… «On ne sait pas généralement quand, mais le travail paye toujours», a prêché M. Niang à l’attention de ses cadets et jeunes amis.
Face à la presse, il avait à ses côtés l’actuel Président de la Fédération Malienne de Basketball, Harouna B. Maïga, et Cheick Oumar Sissoko, cet ami fidèle loyal et dévoué qui a été un grand joueur et demeure excellent technicien avec trois consécrations continentales dont deux comme coach principal des sélections féminines de petites catégories.
«Le Mali est une référence en matière de Basket. Continuez avec la politique des conférences qui permettent de mieux vulgariser et démocratiser sa pratique», a-t-il vivement conseillé aux Dirigeants actuels de la FMBB.
A noter qu’une minute de silence a été observée à la mémoire des Responsables de Basket (feux Abdallah Haïdara et Salamatou Maïga dite Bébé) et des journalistes sportifs de la discipline disparus.
O.D