Goodluck Jonathan, Médiateur de la CEDEAO au Mali : «Nous intensifions nos efforts pour parvenir à un consensus sur un programme de transition…»

Pour une résolution rapide de la crise malienne, une délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), conduite par Goodluck EBELE JONATHAN, ancien Président de la République du Nigéria, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, est de nouveau arrivée à Bamako, le vendredi 18 mars 2022. Au moment où nous mettions cet article sous presse, le samedi 19 mars 2022, dans la nuit, le Médiateur de la CEDEAO poursuivait toujours les négociations avec les autorités maliennes afin de trouver un compromis sur le chronogramme de la transition. «Nous intensifions nos efforts pour parvenir à un consensus sur un programme de transition qui sera acceptable pour les Maliens », a souligné Goodluck Jonathan.

 

Accueilli  à sa descente de l’avion par le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye DIOP, le médiateur de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), Goodluck EBELE JONATHAN, ancien Président de la République du Nigéria, a rencontré, dans l’après-midi, le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’Etat, au Palais présidentiel de Koulouba. Mais, rien n’a filtré de cette rencontre. « De retour à Bamako pour poursuivre l’engagement avec le gouvernement et le peuple maliens alors que nous intensifions nos efforts pour parvenir à un consensus sur un programme de transition qui sera acceptable pour les Maliens, conformément aux attentes du peuple de la sous-région. Je félicite le président de la transition et les autres hauts fonctionnaires du gouvernement malien pour leur accueil chaleureux », a souligné le médiateur de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), Goodluck EBELE JONATHAN, ancien Président de la République du Nigéria. Au moment où nous mettions cet article sous presse, le samedi 19 mars 2022, dans la nuit, le Médiateur de la CEDEAO poursuivait toujours les négociations avec les autorités maliennes afin de trouver un compromis sur le chronogramme de la transition.

 

Il est à rappeler que le 24 février dernier, le Médiateur de la CEDEAO effectuait une visite pour tenter de trouver un compromis avec les autorités maliennes sur la durée de la transition. Il indiquait, à cet effet, qu’un groupe de travail technique, regroupant la CEDEAO, l’Union Africaine ainsi que les Nations Unies, était déjà en place.  Les conclusions auxquelles ce groupe est parvenu, a-t-il expliqué, ont permis d’élaborer un cadre de recommandations qui orienteront les décisions à prendre prochainement.Dans une correspondance en date du 23 février 2022, le PARENA (Parti pour la renaissance nationale), présidé par l’ex- ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, a donné des détails sur le Rapport confidentiel d’une mission technique internationale d’évaluation. Selon le parti bélier-blanc, l’équipe technique conjointe de la CEDEAO, de l’UA et des Nations-Unies, a proposé deux scénarios : « un premier scénario d’une transition de 12 mois pendant lesquels une Autorité indépendante de gestion des élections serait créée et opérationnalisée, la constitution serait révisée, un référendum constitutionnel et des communales, locales, régionales, sénatoriales, législatives et l’élection présidentielle auraient lieu avant mars-avril 2023 (page 4); un second scénario d’une transition de 16 mois avec toutes les actions ci-dessus énumérées, les sénatoriales, les législatives et la présidentielle se tenant en juillet et août 2023 (page 6) ».

 

En outre, il faut signaler que faute de consensus entre l’organisation sous-régionale et les autorités maliennes autour du chronogramme de la transition, le Mali est frappé, depuis le 9 janvier 2022,  par les sanctions de l’UEMOA  (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Ces sanctions économiques et financières sont entre autres : fermeture des frontières entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO etc.

 

Aguibou Sogodogo

 

Source: Le republicain

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