Afrique : La résistance de la jeunesse contre la vieille démocratie France-africaine et celle des Dirigeants pies

Réduite à plus de quatre cent ans d’esclavage et à plus de deux cent cinquante ans de colonisation, aujourd’hui l’Afrique veut une liberté totale trop négociée et depuis trop longtemps. La nouvelle Génération de la jeunesse africaine veut relever un défi caressé depuis plusieurs décennies. La mère Afrique se voit-elle enfin au cœur d’une Révolution anticipative réellement déterminante ? La tendance pourrait-elle vraiment changer ?
Après toutes ces années d’attardement et d’assujettissement, des voix se lèvent encore en africanisme pour une libération d’un continent connu comme berceau de l’Humanité. Des voix à l’image de celle des Sylvanus Olympio, Modibo Kéïta, de Patrice Lumumba ou de Thomas aSankara qui furent très tôt éteintes pour leur patriotisme, se lèvent de nouveau et risquent de ne plus être éteintes facilement. Des Dirigeants africains déroulent du tapis rouge aux fils des anciens colons de l’Afrique et aux impérialistes dévastateurs et pilleurs du continent mais ne tardent point à interdire de séjour dans leur pays aux Africains qui mènent des luttes qu’eux-mêmes devraient mener.
KEMI SEBA, figure incontournable de lutte anti-impérialiste a commis l’erreur de vouloir parler de mal gouvernance au Togo ? Qu’a-t-il fait au Président  Macky Sall  pour qu’il soit expulsé du Sénégal vers la France ? Que reproche  le Président Alassane  Ouattara au jeune leader d’opinions de libération de l’Afrique ? N’est-il pas vraiment insensé d’ouvrir les deux battants de sa maison et laisser l’oppresseur de ses enfants circuler en patron et imposer des restrictions aux siens ? il est, donc, clair de donner raison à la jeunesse africaine qui traite beaucoup de ses Dirigeants de traitres et de Présidents mafieux.

 

En tout cas, pour certains Présidents africains reconnus d’être des simples ‘’Sous-préfets de la France Afrique ‘’, parler d’auto-détermination politique ou économique de l’Afrique revient à parler du chinois devant un sonrhaï (éthnie du Nord du Mali). Quand  Alassane  Ouattara de la Côte-d’Ivoire, Macky  Sall du Sénégal et Faure Gnassingbé du Togo deviennent un handicap à la mobilisation anti-impérialiste et à l’éveil des consciences des populations africaines et évidemment à une reindépendance de l’Afrique, ils sont, à cet effet, passibles de Dirigeants africains soldés de l’Élysée acquis à la cause de la France contre la libération du continent en réalité riche en tout, mais autant appauvrit. «On peut tromper un Peuple tout le temps mais pas tout le Peuple tout le temps ». Ces Dirigeants qui arguent qu’il est trop tôt de parler d’une autonomie monétaire de l’Afrique sont-ils vraiment responsables ? la jeunesse africaine n’a plus le courage d’attendre avec la peur au ventre une impossible réelle indépendance vis-à-vis de l’Occident qui se trouve être le bénéficiaire du mauvais sort que subi l’Afrique. La liberté a toujours un prix et il faut le payer tant que l’on le puisse, pour reprendre les mots de SEBA. De gré ou de force, la jeunesse africaine veut une indépendance totale sans restriction aucune de son continent.

Un seul pays africain avait vaincu une puissance coloniale par son déterminisme, alors c’est possible et, donc, la Révolution qui s’annonce n’est nullement point anticipative.
Matthieu Y. HAYEFO

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