Incendie et complicité de Boubou dans L’Affaire des 3 Milliards: Et si l’incendie avait été provoqué !
« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme », a dit Lavoisier. Ceci étant, comme nous l’annoncions dans un précédent article, le super puissant chef du gouvernement malien ne peut se dérober de n’être pas mouillé jusqu’aux os. En tout cas, si Bakary Togola croupit à la MACA, il n’en demeure pas moins que de nombreux gros bonnets doivent le rejoindre. D’ores et déjà, selon différentes sources, de nombreux ministres (anciens et actuels), des directeurs nationaux et régionaux, des PDG entre autres qui sont écoutés y sont annoncés. Dans tous les cas, malgré la peur bleue de Malick Coulibaly à se confier à un grand marabout, il va s’en dire que si lui et son procureur s’assument, ils vont remplir les caisses. Et pourront peut-être sauver le vieux soldat IBK.
En effet, le 22 Mai 2018, de nombreux maliens ont été surpris voire sidérés que le bâtiment flambant neuf avec toutes les commodités et sa grande sécurité ait pris feu à l’ACI 2000. Il s’agit du bâtiment abritant le ministère de l’Économie et des Finances, et celui de l’Aménagement du Territoire. Bien que circonscrit par la protection civile, le mal avait déjà été consommé. Pour ne pas dire que l’objectif avait été atteint. De nombreux documents ayant été totalement réduits en cendres. Plus question de pouvoir ou vouloir retrouver ces documents incriminés. Notamment, le dossier sulfureux des 3 milliards de l’Office Riz. Véritable caméléon, le pyromane ministre Boubou Cissé toujours aux Finances et également aujourd’hui Premier ministre doit se remettre en cause en reconnaissant qu’il a pris sa part du pactole. Dans le cas contraire, peut-il jurer que l’incendie du département n’a pas été prémédité ? Où en sommes-nous avec les enquêtes ? Doit-on croire à un banal incendie ? Et puis où étaient les lave-gardes ?
De sources dignes de foi, le coup avait été préparé afin de faire disparaître toutes les traces inhérentes au sulfureux dossier des 3 milliards. Nous y reviendrons.
B. DABO
Le Zenith Bale