Sommet de l’Etat : Rupture inévitable ?

Le président de la Transition a relevé avec un grand intérêt l’élaboration de la Stratégie de lutte contre la corruption

La messe est dite. Rien ne va plus et les jeux sont faits. Mais la roue de l’histoire nouvelle malienne tourne et rien ne pourra l’arrêter. Pour sûr. Car la voie empruntée depuis la Rectification du 24 mai 2021 est irréversible et les acteurs bien interchangeables. Cependant, pas à n’importe quel prix, puisque les objectifs visés sont inscrits dans le profilage, la méthode, l’intégrité et le sens des responsabilités des personnes appelées à nous gouverner. C’est dans cet esprit que le 4 juin 2021, le Pm Choguel Maïga avait été nommé par le Colonel Assimi Goïta alors fraîchement intronisé Chef de l’État suite à l’écartement du déviationniste Bah Ndaw et son Premier ministre d’alors. Tous deux avaient tenté d’écarter aussi les principaux colonels auteurs du coup d’État du 18 août 2020 en voulant mettre un gouvernement d’union nationale composée que de civils. La tentative ayant échoué, les éléments actifs du M5-Rfp qui se sentaient devenir des faiseurs de roi, ont dû reculé et accepté les conditions fixées par les militaires, seuls maîtres au gouvernail. C’est ainsi qu’un consensus fut trouvé pour nommer le désigné au poste de président du cadre stratégique d’orientation du M5-Rfp en la personne du Docteur Choguel Kokalla Maïga. Retour sur une actualité brûlante qui émane des entrailles du Mémorandum rédigé par qui – on ne sait pas encore – mais signé du président actuel du M5-Rfp, M. Bouba K. Traoré.

 

Le M5-Rfp se réveille de sa torpeur pour venir sauver le soldat Choguel en difficulté au sein de l’exécutif. On ignore encore les réels motifs qui ont présidé à la rédaction de ce Mémorandum. Mais il est clair comme de l’eau de roche que le contenu explicite de ce document parcouru par L’Aube, ne laisse supposer aucun doute sur le degré de pourrissement des relations entre le chef du gouvernement et son mandant qui n’est autre que le chef de l’État : Colonel Assimi Goïta. D’où la question de départ de savoir si le divorce tant de fois souhaité et annoncé, aussi bien du côté du M5-Rfp que du côté des contempteurs du Pm Choguel Maïga, serait enfin consommé, comme semble le dire le document, à mots presque non voilés.

 

 

On sent que le M5-Rfp, malgré les divisions que ses membres étalent à l’extérieur, est plus que jamais, plus soudé à l’idée de faire partir les militaires de la tête du pouvoir. Sans se soucier des victimes qui ne cessent de s’accroître au nord comme au centre dans cette lutte des Fama contre les groupes armés terroristes, ni même chercher à comprendre et mieux cerner les menaces extérieures multipliées et infortuites qui s’accumulent sur le dos du peuple malien, le M5-Rfp, par la voix de son président, ou sur ordre du commanditaire et probable vrai auteur de ce texte inqualifiable, s’exerce à faire dans la diversion, le mépris, la manipulation, le compromis intéressé et l’oubli facile.

 

Plus que jamais, plus soudé à l’idée de faire partir les militaires de la tête du pouvoir

 

En effet, pour le M5-Rfp, la crise multidimensionnelle que vit le Mali sous la pression de la communauté internationale, qui refuse d’assister de façon optimale nos Fama comme la Russie de Poutine est en train de le faire, dans la lutte contre le terrorisme international, n’est pas si complexe à solutionner pour que le Pm Choguel Maïga se voit écarté dans certaines prises de décisions et sur des dossiers qui méritaient son appréciation et ses remarques, s’il s’agit vraiment de Mali Kura. Admettons ! Mais quel est ce conseiller de son cabinet qui est sorti étaler sur la place publique, devant les médias, un fait anodin passé en conseil des ministres ? Un fait qui aurait été attentatoire comme geste à l’honneur du Pm, suite à une réaction radicale du ministre d’État Abdoulaye Maïga, face aux accusations multiples et répétées du clan Choguel, se plaignant de lui et de membres du CNT qui seraient à la manœuvre pour discréditer le Pm sur les réseaux sociaux et dans l’opinion.

 

C’est du crypto-personnel tout court, pour tout dire, que le M5-Rfp a servi aux autorités de la Transition par ce mémorandum. Il aurait d’abord fallu laver le linge sale en famille entre membres du cadre stratégique d’orientation avant de s’attaquer à la gestion commune et non partisane du pouvoir actuel au Mali. Ce qui n’a pas été fait. Donc, le principal accusé étant à la fois auteur, cible et commanditaire de ce contre coup d’État politico civil et médiatique du 24 mai 2024, il ne fait pas de doute que le Pm demande son départ de la Primature dans les mêmes conditions qui l’ont fait arriver à cette station et aux mêmes périodes qui se trouvent être bien celles-ci. Sinon, alors, qu’Assimi s’accommode de lui et du M5-Rfp, réveillé de sa torpeur pour venir à la rescousse du soldat Choguel, de qui on fait croire qu’il est le principal visé par ce Mémorandum. C’est absolument faux, comme on va s’en rendre compte dans les lignes qui suivent.

 

En attendant le prochain gouvernement qui se fera avec ou sans de ses éléments des plus empressés à arriver au pouvoir

 

Si en 2020, le Peuple malien a remporté une victoire importante sur les hommes politiques en faisant tomber IBK, ce gain politique dont se légitime le M5-Rfp, est minime pour résoudre la crise multidimensionnelle qui frappe notre pays depuis 2014, avec la perte de notre souveraineté, suite à la remise de la clé de la ville de Kidal aux irrédentistes qui faisaient état de siège au nord, empêchant aux Fama d’y accéder. Suite à cette cuisante défaite, ajoutée aux heures noires du début de cette guerre en 2012 et 2013, notre Armée s’est courageusement remise en cause pour se reprendre en main, malgré les détournements de deniers publics dont elle a été victime par la boulimie financière des politiques qui n’ont pas appliqué la loi d’orientation militaire ni souscrit à l’acquisition de matériels de guerre et d’équipements militaires. Dans ces conditions désastreuses pour elle, et par considérations pour leurs frères d’armes tombés au champ d’honneur, le sentiment patriotique aidant, les cinq colonels ont pris leur courage à deux mains et leur responsabilité historique pour assurer la continuité de l’État tombé entre les mains des radicaux et modérés du M5-Rfp, qui avaient assiégé la place du Monument de l’indépendance, du 5 juin au 18 août, avant d’aboutir à la démission du Président démocratiquement élu en la personne d’Ibrahim Boubacar Kéita. C’est donc grâce à l’intervention des Fama que le pouvoir d’aujourd’hui est assis dans son socle, sinon on n’aurait pas eu toutes ces lectures et analyses à faire sur un autre Mali avec un autre visage.

 

Ce que l’auteur de ce mémorandum rédigé au nom du M5-Rfp a compris, en égrenant le chapelet d’actions réalisées par le même gouvernement dont il avait été et reste encore membre, de 2020 à 2024. En attendant le prochain gouvernement qui se fera avec ou sans de ses éléments des plus empressés à arriver au pouvoir comme des plus agrippés au pouvoir.

 

Parmi ces actes posés pour le Mali Kura on peut citer : la reprise des bases de la Minusma à Ber, Kidal, Aguel-Hoc, Tessalit ; la souveraineté nationale retrouvée le 14 janvier 2022, une présence forte de la diplomatie malienne sur la scène internationale ; le retrait du Mali de toutes les institutions politiques et organisations militaires portant atteinte à son indépendance et à sa souveraineté ; les réformes institutionnelles centrées sur une vision endogène de l’État et de la Gouvernance, avec la mise en œuvre du Plan d’actions du Cadre stratégique de la refondation de l’État, le mécanisme indépendant de suivi-évaluation (Cinsere-Anr) ; le resetting du système électoral par l’instauration du système biométrique de l’état civil (Mali Kura Biométrie) et la création de l’Aige (Autorité indépendante de gestion des élections) ; la réorganisation administrative avec la nouvelle carte administrative du Mali ; la revue géniale des effectifs des agents de la Fonction publique de l’État et des collectivités territoriales ; les réformes au sein de la Justice pénale et la lutte contre la corruption et l’impunité ; la relance économique à travers une meilleure gestion des ressources financières de l’État, la réappropriation des richesses nationales (secteur minier et contenu local, Comatex, Sukala, Umpp, Chemins de fer, etc.) ; la reprise en main des secteurs de l’élevage, de la pêche et des cultures vivrières et maraîchères avec des productions records. Sans oublier la Refondation du capital humain à travers la moralisation des examens scolaires et des concours de la Fonction publique ; la gouvernance financière et économique, avec la tendance vers une autonomisation des revenus de l’État, et une meilleure gouvernance des finances publiques ; le dialogue social à travers la signature et la mise en œuvre du Pacte de stabilité sociale et de croissance, et l’harmonisation valorisante des grilles salariales des agents publics ; la nouvelle citoyenneté basée sur le Service national des jeunes ; la revalorisation du statut des Autorités et légitimités traditionnelles et l’implémentation du Programme national d’éducation aux valeurs dans les cursus d’enseignement.

 

Tout sonne faux dans ce mémorandum, qui ressemble plus à un communiqué de presse qu’une réflexion approfondie et collective

 

Au bout du compte, le M5-Rfp souligne en ces termes qu’«au regard de ces grandes avancées, le M5-Rfp félicite le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta et ses compagnons, non seulement pour avoir assuré avec brio le leadership du processus du changement, mais également, pour avoir résisté à toutes les tentatives de déstabilisation, de déviation et de banalisation de la Transition».

 

Dès lors, tout sonne faux dans ce mémorandum, qui ressemble plus à un communiqué de presse qu’une réflexion approfondie et collective destinée à des autorités ouvertes et très accessibles. Le glas de la rupture va bientôt sonner en retour, puisqu’il est établi désormais que ça ne va pas fort entre Choguel et les militaires qui l’ont nommé au poste de Pm. Est-ce qu’il sent sa fin venir qu’il se met sur ses grands chevaux à travers son livre polémique – «Le Mali, ma vie» ? En tout cas, sa manière intelligente, par personne interposée, de régler ses comptes, ne passera pas manipulation chez nous autres journalistes et observateurs de la mare politique malienne. C’est si évident que ce mémorandum-communiqué individuel ne résistera à aucune analyse critique qui ne conclurait sur la rupture imminente au sommet de l’exécutif malien.

 

À ce propos, ce communiqué pose plus d’interrogations qu’il n’a autres desseins que de les voir ériger en équations insolubles. Si le Pm est conscient de son prochain départ ce n’est pas une raison pour ouvrir la voie à de multiples incertitudes, plongeant ses partisans et ses adversaires dans la perplexité quant au devenir de la Transition dans ses relations avec le monde politique qui se montre sans merci pour les cinq colonels. Les jeunes partisans du Pm au sein du M5-Rfp sont aussi concernés, car ils se sentent obligés de défendre leur mentor même au détriment des intérêts supérieurs de la nation ou au détriment des enjeux de la Transition. S’il a été bien inspiré de traduire ses pensées et inquiétudes du moment en mémorandum du M5-Rfp, sans l’avis des autres responsables, c’est avouer aussi qu’il cherche réellement à installer une crise de leadership avec de vives tensions politiques au sommet de l’État. À quelle fin ? Pour se maintenir à la Primature ? Dans l’affirmative ce serait la pire mauvaise foi jamais décelée chez nos hommes politiques dont on connait toutes les tares et leurs vices. Mais, pour se démarquer valablement de la gestion concertée du pouvoir de la Transition, valait-il la peine d’ameuter la foule en ce jour de l’An III de la Rectification du lundi 24 mai 2021 ? Pourquoi certaines recommandations du dialogue perturbent-elles tant la sérénité de nos hommes politiques encore englués dans le passé des oppositions civils contre militaires ? Ne serait-on tenté que par l’aventure politique des civils pour arriver au pouvoir en solitaire ?

 

C’est le style et l’écriture, pour ne pas dire l’identité numérique de Choguel lui-même.

 

Pour préavis de son départ, le Pm Choguel Maïga a récemment publié un livre – «Le Mali ma vie » – dans lequel il laisse clairement entendre ses discours-profanations à l’égard de certains défunts et vexant beaucoup de leurs proches. Avec ce mémorandum, il est manifeste qu’il se démarque et montre sa désapprobation sur des faits qui n’auraient pas mérité retenir l’attention pour un esprit républicain rodé aux responsabilités. Choguel n’est pas comptable de la gestion des militaires et ne s’en offusque point. C’est pourquoi, beaucoup considèrent que le président du M5-Efp n’est qu’un simple signataire mais pas l’auteur de ce texte pamphlétaire. Tout le monde peut s’en rendre compte à la lecture : c’est le style et l’écriture, pour ne pas dire l’identité numérique de Choguel lui-même. Pour qui a lu son livre. Mais, pourquoi tout ce long détour et trois ans durant ? Si c’est son jeu favori comme constaté dans les pages de son livre, il résulte de tout ce qui précède que le peuple malien au nom de qui tous se mettent à parler, n’est pas convaincu qu’il faut mettre la pression à Assimi pour qu’il conserve quelqu’un à son poste. Car le peuple malien ne peut témoigner qu’il assiste «à un relâchement des termes du Pacte d’honneur du partenariat stratégique liant les deux Forces civiles et militaires pour le changement» dont il n’est pas informé ni suffisamment mis au courant de ce pacte d’honneur. Le peuple malien n’a ni cherché ni voulu la Refondation. Comme cette guerre et ce coup d’État, cette démocratie et cette monnaie, tout lui a été imposé. Mais le peuple malien a compris que, pour la première fois, grâce aux militaires, il est en passe de reconquérir tout le territoire national et d’accéder à sa nouvelle souveraineté qui est indépendance d’esprit. Dans ce cadre-là, la «vision comprise et acceptée» du M5-Rfp par les «citoyens, déterminés et résilients» ne repose nullement sur un autre pacte d’honneur scellé entre lui et ces dirigeants civils du M5-Rfp, et devant déboucher sur un «plan d’actions progressivement mis en œuvre, avec la naissance de la 4ème République, dans l’union sacrée pour un Mali debout et digne». Ce même plan d’actions dont on dit qu’il sera à la base de la «naissance de l’esprit du Maliden Koura (nouveau citoyen malien) avec une vision endogène, sans influence, qui a confiance en la gouvernance, qui a confiance en soi et qui a foi en l’avenir». Chimères et fascination ! Rien que ça… À l’heure où «le Mali inspire même le reste de l’Afrique».

 

«Plusieurs questions majeures de la gestion gouvernementale ont été traitées sans y associer le chef du gouvernement»

 

Et pourtant, en témoignant de cela, avec la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), le mémorandum trouve à formuler quelques plaintes concernant «plusieurs questions majeures de la gestion gouvernementale qui ont été traitées sans y associer le chef du gouvernement, notamment la finalisation de la réorganisation territoriale, la gestion de la crise énergétique, l’organisation de la campagne référendaire et du «meeting de la honte» du 8 juin 2023, le report des élections, etc.». On y ajoute que même avec «les discussions sur l’Alliance des États du Sahel (AES), les négociations sur certains dossiers à caractère économique et financier avec des partenaires stratégiques», le Pm a été zappé. Est-ce réellement le cas, ou un poker menteur, pour exercer une pression légitime en faveur de soi et sur le maître céans des lieux ? Qui a intérêt à affaiblir publiquement la Transition, comme le fait le M5-Rfp, et au profit de quel Imam ou leader politique exilé ? Qui cherche à créer une crise dans la gestion au sommet de l’État ?

 

Le M5-Rfp qui pense avoir bien agi en mettant les intérêts supérieurs du Mali au-dessus de certaines considérations, se contredit de facto lui-même. Écoutez : «Ainsi, nous avons pu assister, le 1er juillet 2023, à la rupture de ce pacte initialement incarné par la formation du gouvernement de Transition le 11 juin 2021 par, purement et simplement, le limogeage et le remplacement de presque tous les ministres du M5-Rfp, sans consultation ni proposition de Dr Choguel K. Maïga, en sa double qualité de Premier ministre et de président du M5-Rfp». Le M5-Rfp se dédit sur le dialogue inter-Maliens : «Sur un tout autre plan, l’initiative du Dialogue inter-Maliens (DIM) devra servir d’alternative à la fin de l’Accord issu du processus d’Alger en matière de paix et de réconciliation nationale, tel que prévu par les recommandations des ANR. Mais, la déclinaison de certaines recommandations tendancieuses «phares» du DIM ont heurté l’opinion, en ce qu’elles s’écartent des objectifs visés et qu’elles tombent dans le piège des pourfendeurs de cette initiative. Il s’agit notamment de la prorogation de la durée de la Transition, de l’élévation de six (6) colonels aux grades de généraux, et de la négociation avec les chefs des groupes terroristes». Et enfin, le M5-Rfp fait du chantage : «Certaines pratiques de l’ancien système qui jurent avec les intérêts supérieurs du Peuple malien, refont surface à travers des arrestations et détentions extrajudiciaires notamment de membres du M5-Rfp, le retour progressif et l’infiltration rampante de ceux qui avaient observé une position «neutre» et de ceux qui avaient combattu ouvertement l’avènement du renouveau et s’adonnent à un sabotage et à une déstructuration, depuis l’intérieur, du processus de Refondation, dans le but de remettre en cause l’esprit et les acquis du changement».

 

Mais là où c’est intéressant dans ce mémorandum, c’est lorsque le M5-Rfp retombe dans l’opposition en affirmant que «plusieurs pratiques qui sont inimaginables pour le Malien lambda pendant cette Transition, se manifestent de jour en jour. Et, le M5-Rfp ne peut, et ne veut, s’en rendre complice». La messe est dite donc !

 

Le Pm Choguel et son clan voudraient-ils noyer leur chien qu’ils ne s’y prendraient pas autrement, si ce n’est, comme ils le disent dans leur mémorandum attribué au M5-Rfp sans consulter l’autre aile de ce mouvement, en continuant avec les bonnes vieilles méthodes périmées de la politique politicienne dont ont soupé les Maliens : Des pratiques «pernicieuses de plus de trente (30) ans qui ont échoué lamentablement».

 

Pour dire, en conclusion, que le M5-Rfp avec ses 10 points et 17 mesures au moment d’entrer dans l’attelage gouvernemental, n’assurera plus le leadership national de la conduite des affaires. Ses membres n’en sont plus dignes, ni de la confiance du Président de la Transition, chef de l’État, Colonel Assimi Goïta. A fortiori demander à ses «partenaires stratégiques militaires plus d’ouverture, d’écoute et de compréhension vis-à-vis de la composante civile des forces du changement, afin de garantir de façon sincère et irréversible le processus de la Refondation du Mali, pour ne pas tomber dans le piège des adversaires, visibles, cachés ou souvent masqués, réfractaires au renouveau et à l’avènement du Malikura». Il ne fallait pas ignorer cela aussi.

 

Khaly Moustapha LEYE

 

L’AUBE

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