Situation de non-paiement des salaires des 500 enseignants des medersas : Le président IBK, vivement interpellé
Environ 500 enseignants des medersas, des travailleurs et prêcheurs au compte de l’AMAI-Mali (Association mondiale de l’appel islamique), une ONG internationale basée à Tripoli (Libye) se sont retrouvé depuis janvier 2016, dans une situation de non-paiement des salaires, conséquence de la crise, selon des sources sûres à la primature, au palais de Koulouba et au Haut conseil islamique du Mali.
Depuis cette date ces chefs de familles qui étaient à la solde de l’ONG l’AMAI-Mali sont confrontés à une situation chaotique sans salaire depuis 4 ans. Vu l’ampleur et la gravité de cette situation le Journal 22 septembre, dans une de ses parutions, avait sonné l’alerte à l’endroit des plus hautes autorités du Mali.
A son tour, le président de l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMA), El hadj Mohamed Macky Bah, lors d’une cérémonie à Koulouba avait aussi savamment interpelé le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita sur la même situation.
Ce dernier très touché par la situation a promis publiquement de la régulariser dans un bref délai. Cette promesse du président IBK avait constitué un ouf de soulagement de tout un peuple vu le danger de la situation.
Il fallait une décision politique grandiose et courageuse qui prime sur toutes les lois pour sauver des couples en situation de détresse, l’éducation des enfants, la santé des personnes âgées, gravement menacée. Pour joindre l’acte à la parole, le ministre en charge des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Oumar H Diallo, avait approché ces enseignants des medersas à la veille de la fête de Ramadan 2018 et lors campagne des élections présidentielles de 2018 en leur offrant l’équivalent de 3 mois de leurs salaires mensuels et tout en leur promettant que les professeurs qui figurent dans le lot seront intégrés dans la fonction publique.
Mais hélas, dès lors rien fait, le dossier étant toujours en cours dans l’administration malienne et qu’il serait en bonne voie. Le dénouement heureux de cette situation par un examen sage et indulgent de ce dossier profitera au Mali à travers trois points à savoir : la création d’emploi pour les jeunes diplômés du groupe, la conservation d’emploi pour les adultes et surtout la couverture sociale pour les personnes âgées de ce groupe qui ont tout donné durant leur vie et qui sont victimes aujourd’hui d’une crise multidimensionnelle qui les a rendus démunis sans aucune source de revenus.
Ces 500 enseignants de medersas, des travailleurs et prêcheurs sollicitent d’être bénéficiaires du plan d’urgence sociale du Président de la République. A cet effet, ils ont interpellé le président IBK à honorer les engagements qu’il a pris devant tout le monde dans le cadre de la régularisation de leur situation.
Source: 22 Septembre