Sécurité dans le Sahel : La France et les armées sahéliennes déterminées à venir au bout du terrorisme

Les armées sahéliennes et la Force Barkhane poursuivent leur effort dans la région dite des « trois frontières » en menant des opérations de harcèlement dans le Gourma et le Liptako. La force française Barkhane revient sur les événements de la semaine écoulée dans son communiqué de presse du 9 janvier 2020, dont nous disposons une copie. Lisez vous-même le communiqué !

L’actualité a été marquée par la mort au combat du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser du 2e régiment de hussards de Haguenau au cours d’une opération conduite par la Force Barkhane au Mali. Un hommage national a eu lieu jeudi 7 janvier à 17h à l’Hôtel national des Invalides, à Paris. La ministre des Armées a prononcé hier, vendredi, au sein du 2e régiment de hussards à Haguenau l’éloge funèbre des deux militaires morts pour la France.

Activité de la force : De multiples opérations ponctuelles pour cibler les GAT mettant en œuvre des engins explosifs improvisés 

L’actualité a été marquée par la mort au combat du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser du 2e régiment de hussards de Haguenau au cours d’une opération conduite par la Force Barkhane au Mali. Un hommage national a eu lieu jeudi 7 janvier à 17h à l’Hôtel national des Invalides, à Paris. La ministre des Armées a prononcé hier, vendredi, au sein du 2e régiment de hussards à Haguenau l’éloge funèbre des deux militaires morts pour la France.

Activité de la force : De multiples opérations ponctuelles pour cibler les GAT mettant en œuvre des engins explosifs improvisés 

Enfin, le 4 janvier, à Serma, l’action coordonnée entre les Forces armées maliennes (FAMa) et la Force Barkhane a permis de découvrir divers emplacements habituellement occupés par des GAT dont un véritable atelier de confection d’EEI. De l’armement individuel, des munitions, des roquettes, sept motos, des moyens de communication ainsi que sept EEI et de nombreux composants servant à leur confection ont ainsi été saisis.

Frappes contre des campements GAT

Le 2 janvier en milieu de journée, un rassemblement d’individus est détecté au niveau d’un plot logistique situé entre Hombori et Boulikessi. Après avoir caractérisé ce rassemblement comme un rassemblement de GAT, une frappe a été conduite par des chasseurs de la Force Barkhane, permettant de neutraliser plusieurs GAT.

Le dimanche 3 janvier dans l’après-midi, s’appuyant sur une manœuvre renseignement s’étalant sur plusieurs jours, la Force Barkhane a opéré dans la région de Douentza, zone caractérisée par la présence et l’action de groupes armés terroristes (GAT). Ce secteur abrite des éléments de la katiba SERMA. Le groupe y dispose d’emprises logistiques qui servent également à l’instruction, au maniement des armes et à la confection d’engins explosifs improvisés. Ces GAT y commettent régulièrement des actes terroristes à l’encontre des FAMa et des populations civiles.

Dans cette zone, plus d’une heure avant la frappe, un drone français a détecté une moto avec 2 individus au nord de la RN16. Le véhicule a rejoint un groupe d’une quarantaine d’hommes adultes dans une zone isolée. L’ensemble des éléments renseignement et temps réel ont alors permis d’identifier formellement ce groupe comme appartenant à un GAT. L’observation de la zone pendant plus d’une heure et demie a également permis d’exclure la présence de femmes ou d’enfants.

Compte tenu du comportement des individus, des matériels identifiés ainsi que du recoupement des renseignements collectés, il a été ordonné à une patrouille d’avions de chasse – alors en vol – de procéder à une frappe ciblée à 15h00 locale.

La frappe (trois bombes) est localisée à plus d’un kilomètre au nord des premières habitations de Bounti. Il s’agit d’un espace ouvert et semi-boisé.

Cette action de combat mettant en œuvre un drone français et une patrouille de deux avions de chasse a permis de neutraliser une trentaine de GAT. Les éléments disponibles, qu’il s’agisse de l’analyse de la zone avant et après la frappe, comme de la robustesse du processus de ciblage, permettent d’exclure la possibilité d’un dommage collatéral.

Les actions de partenariat de combat se poursuivent

Sur les emprises de Gao et Ménaka, les soldats maliens ont poursuivi leur formation par deux groupements de la TF Takuba, allant de la conduite en milieu tout-terrain au combat débarqué et au secourisme au combat. La programmation des formations est adaptée selon les besoins opérationnels des FAMa et les retours d’expérience sur le terrain.

Par ailleurs, le 26 décembre, à Gao, la Force Barkhane a cédé du matériel du génie militaire au colonel major commandant le théâtre Est des FAMa. Les sacs à terre, les ronces, le barbelé, les piquets ou encore les tôles permettront aux militaires maliens de réaliser des travaux de protection et de fortification de leurs emprises militaires.

Source : Barkhane

Le surtitre, le titre sont de la rédaction. Nous avons également apporté des modifications au chapô

SourceLe Pays

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