RAMADAN ET VIE CHÈRE: Le cri de cœur des populations

Le 3 Avril  prochain, la communauté musulmane va commencer le mois de ramadan qui est un mois sacré et béni par la religion. Dans les différents marchés de Bamako, les prix des denrées alimentaires : sucre, huile, lait en poudre, viande ne cessent de grimper de jour en jour. Une situation très inquiétante pour les Maliens, alors que ce sont les produits les plus consommés pendant le mois de ramadan. 

En effet, cette cherté de la vie en cette veille de ramadan n’arrange personne car l’argent manque et tout ça à cause de l’embargo qui est imposé au Mali depuis le 9 janvier dernier. Nous avons tendu notre micro à quelques commerçants et citoyens pour connaître leur impression sur la cherté de la vie à l’approche du ramadan.

 Mme Ouedraogo Hawa Traoré, ménagère : « Nous souffrons trop de l’augmentation des prix »

Dans les différents marchés, rien ne peut s’acheter, tout est devenu cher. Nous, les femmes, souffrons trop et nos familles en subissent les conséquences. Il y a augmentation des prix et personne ne sait comment ces prix s’augmentent. Moi, je crois que les prix appartiennent à l’État à travers la direction nationale du commerce et de la concurrence. Le gouvernement doit s’impliquer dans la stabilisation des prix pour que nous puissions bien manger pendant ce mois de ramadan.

 Monsieur Ousmane Traoré, commerçant : « La cherté de la vie en cette veille de ramadan est due à l’embargo »

Maintenant, dans tous les marchés, tout est cher, que ce soit le sucre qui est entre 600 et 650 FCFA le kilogramme qui était à 500 FCFA; l’huile à 650 le litre au lieu de 500 FCFA, le lait en poudre, même chose.

L’augmentation n’est pas de notre faute car la plupart de ces produits viennent de l’extérieur et avec l’embargo c’est obligatoire que les prix grimpent. Si jamais la situation ne change pas d’ici le début du ramadan, il y aura encore une augmentation des prix.

 Moussa Diarra, enseignants : « Le ramadan s’annonce très dur et inquiétant »

Une transition réussie équivaut à une baisse du tarif des denrées alimentaires. Ramadan, vie chère, embargo, ces trois mots sont à la mode dans la ville de Bamako. Cette situation est déplorable et vraiment très triste pour la population malienne. Certes, la transition a facilité beaucoup de choses et fait tout pour que le prix communiqué par la chambre de commerce soit respecté. Mais hélas ! La situation reste inchangée. Le ramadan s’annonce très dur et inquiétant.

Rappelons que depuis le 15 janvier 2022,  la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence est à pied d’œuvre pour que le prix indicatif plafond des produits de première nécessité  soit respecté par les commerçants.

Hawa Traoré 

Source: L’Observatoire

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