Premiers lots de vaccins COVID-19 au Mali : De troublantes indications !

Y a-t-il épidémie de covid19 au Mali nécessitant une vaccination de masse ? Aucun Epidémiologue sérieux ne se hasarderait à répondre par l’affirmatif. Les taux d’infection, de contamination et de décès étant très faibles ici (moins de 1%) … Et ces vaccins alors ? Sont-ils nécessaires ? Affecteront-ils le système immunitaire collectif que les populations semblent naturellement développer contre la maladie ? La durée de l’efficacité de ces vaccins étant de six mois dans la plupart des cas, quelles garanties offrent les généreux donateurs, (ceux-là même qui annonçaient l’hécatombe pour l’Afrique), quant au renouvellement des stocks et le second passage de la vaccination au regard des aléas sociopolitiques et de l’instabilité dans nos régions ? Enfin, ces vaccins sont-ils hallal étant entendu que la plupart des produits vaccinaux contiennent de la gélatine de porc… ? Nous avions demandé l’avis de très nombreux spécialistes et leurs conclusions ne sont pas forcement rassurantes.

 

Un premier lot de 396.000 doses du vaccin anglo-suédois AstraZeneca a été réceptionné par les autorités maliennes en fin de semaine dernière. Le pays attend 8,4 millions de doses de vaccins dans le cadre de l’initiative Covax (lire encadré).

Et selon le Ministre de la santé, les premières personnes sur la liste à être vaccinées sont «les médecins, les personnes âgées de plus de 60 ans et les patients atteint de comorbidité». La «comorbidité» désigne la présence de maladies et/ou divers troubles aigus ou chroniques s’ajoutant à la maladie initiale (par exemple : avoir du diabète et être infecté par la Covid-19).

 

Et pourtant, la COVID n’est pas (encore) un problème de santé publique au Mali –  COVID19 : 358 morts – Accidents de la circulation routière : 663 tués

Le Mali,  à l’instar de ces autres pays durement touchés, connait-il une surmortalité du fait de la COVID19 ? La réponse est bien évidemment non ! Cette maladie est encore loin d’être un problème au Mali. Les problèmes de santé publique sont bien connus ici : «La prévalence contraceptive reste faible (6,9%). La malnutrition constitue toujours un problème de santé publique ; 27% d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’insuffisance pondérale…,» et le Paludisme dans une certaine mesure (source : ministère de la santé).

Et le saviez-vous ? Les accidents de la circulation routière sont plus meurtriers au Mali que la COVID 19 !  Tenez : pour la seule année 2019,  il a été recensé 8.935 cas d’accidents au Mali. On déplore  8.460 victimes soit 663 tués et 7.797 blessés… (Source ANASER – 20ème session ordinaire du conseil d’administration du 24 février 2021).

S’agissant de la prétendue pandémie, à la date du samedi 06 mars 2021, le pays comptabilisait 8.509 cas identifiés de Covid-19 et 358 décès. C’est le bilan de Décembre 2019 à ce 06 Mars 2021. Faites le rapport !  Pour faire simple, ce sont 358 décès pendant 15 mois par le covid-19 contre 663 morts en 12 mois suite aux accidents de la circulation routière.

Ce bilan certes macabre est en tout cas indicatif. Comme pour dire que les accidents de la circulation routière constituent plus à l’heure actuelle, un problème de santé publique que le Coronavirus au Mali. Le taux de mortalité de la maladie n’atteint même pas 1% au contraire du paludisme par exemple de l’ordre de plus de 20% dans certaines régions du pays.

Ceci étant, pourquoi donc les partenaires du Mali ne se sont autant empressés en vue de circonscrire ces accidents de la circulation routière ou le palu au même titre que la COVID-19 ? Hum ! L’on comprend que les autorités de la transition à la recherche effrénée de légitimité internationale soient particulièrement motivées aux côtés des organismes internationaux au point de réfléchir peu ou prou à la question.

«Renouveler les vaccins tous les six mois… Pour autant, «la maladie sera de retour»

C’est le Premier ministre Israélien Benjamin Netanyahu qui informait ainsi ses concitoyens, le16 février dernier à Jérusalem : «Il est important de dire que le vaccin est efficace pendant une période limitée. Pour le moment, nous donnons le passeport vert pendant six mois, mais il peut être efficace pendant un an ou deux… Nous nous préparons au scénario pessimiste, selon lequel il faudra renouveler les vaccins tous les six mois» (Source i24NEWS).

Et le plus grave reste à venir à en croire le Premier ministre israélien, toujours selon la même source : «Mon objectif est d’apporter 36 millions de doses supplémentaires cette année. Le vaccin n’a pas éradiqué le corona, il sera de retour et nous devrons rebooster nos anticorps» (Source i24NEWS).

Les faits sont têtus : l’efficacité du vaccin anticovid est bien limité au point que le Premier Ministre Israélien mise plutôt sur les anticorps naturels qu’il faudra selon lui, «rebooster». Rappelons que le pays (Israël) utilise en ce moment le  vaccin «Pfizer-Biontech».

Cette sortie du Premier ministre israélien pose à la fois la problématique de l’inefficacité des vaccins existant, aussi, une probable dépendance  des sujets vaccinés et surtout, l’efficacité des anticorps naturels à l’origine de l’immunité collective. Un don de Dieu pour les pays du continent dont le nôtre !

Beaucoup de questions et très peu de réponse

Quel impact auront ces vaccins dont on ignore la nature réelle (il en existe désormais tant), sur les Africains lesquels ont d’ores et déjà développé une résistance certaine face à la maladie ? On le sait : lesdits vaccins ont été conçus et élaborés dans des laboratoires européens, américains et asiatiques pour des populations  bien spécifiques ne possédant l’immunité des Africains du Sahel en l’occurrence. Ces vaccins renforceront-ils cette immunité naturelle désormais reconnue chez certaines populations ou, au contraire, la briseront- ils ? Quelle étude, Donateurs et Receveurs des fameux vaccins ont donc menée en amont avant de proposer la marchandise à ces populations ?

Et pendant qu’on y est, rappelons que l’Afrique du Sud a gentiment rejeté certains vaccins estimant qu’ils sont inefficaces pour ses populations. Alors ?

Il est évident que les généreux donateurs ignorent les tenants et aboutissants de la maladie et de leurs produits sur la santé des populations africaines en général. N’ont-ils pas annoncé une hécatombe  pour le continent avant que les faits leur fassent mentir ? Ils n’en savent rien, en vérité.  Les populations d’ici seraient-elles finalement leurs cobayes ?

Et il y a plus incertain encore : certains vaccins nécessitent deux passages. Le continent, en tout cas, une grande partie, étant sujette aux aléas sociopolitiques et à de nombreuses incertitudes (troubles politiques, conflits communautaires, faillite des dispositifs sécuritaires, etc.), serait-il possible d’obtenir les deux passages annoncés dans toutes les régions ?   Hum !

En tout cas, il n’y aura pire catastrophe pour un vacciné que de s’entendre dire par exemple, qu’il ne pourra bénéficier d’un deuxième passage pour cause de rupture ou destruction de stocks par des groupes armés, ou de coupure d’électricité n’ayant pas permis la conservation des produits.

Par ailleurs, le timing d’une éventuelle vaccination est d’ores et déjà sujet à caution, dans le cas de nombreux pays africains à forte population musulmane. L’injection de corps étranger dans l’organisme est prohibée par la religion lorsque le sujet est à jeun. Il s’avère que le Ramadan commence au mois d’Avril prochain (12 ou 13), dans moins de 40 jours. Si opérations de vaccination de deux (02) tours il y a, le calendrier ne le permet plus. Il faudra alors attendre la fin du mois de Ramadan (Mai – Juin 2021), début d’hivernage avec ses corollaires.

Ces vaccins sont-ils hallal ?

Toutes les sociétés pharmaceutiques dont Pfizer, AstraZeneca et Moderna, persistent et signent : leur vaccin est hallal, c’est à dire propre à être injecté chez les Musulmans, parce qu’à leurs dires, ne comportant aucun produit Haram (alcool, viande de porc, etc.). Ce détail est primordial chez de nombreux musulmans et certains préféreraient (à tort ou à raison) mourir de covid que de consommer du haram.

Mais pourquoi donc la question de haram et de hallal vient ici au devant de la scène ? Tout simplement parce de nombreux produits pharmaceutiques dont des vaccins contiennent justement de la gélatine de porc, une substance issu de cet animal dont la consommation est interdite aux Musulmans.

Pour autant, l’Islam n’autorise-t-il pas l’utilisation des substances même haram en cas de nécessité absolue et surtout, lorsqu’il est question e vie ou de mort ? Bien vrai ! Mais il ne s’agit pas ici de médicament (produit curatif), donc d’une question de vie ou de mort. Mais de prévention dont l’efficacité n’est pas encore et définitivement prouvée. Cela change tout.

Aussi, les gros mensonges ayant accompagné le phénomène et l’avidité des laboratoires ont ébranlé la confiance des populations sur tous les continents.

Souvenez-vous donc du débat sur les types de  masques, leur efficacité ou pas, le mode de transmission de la maladie, l’Afrique et l’hécatombe programmée, le cas des enfants et adolescents, la négation de l’immunité collective chez certaines populations, celle du soleil et de la température sur la maladie, etc.  Ce qui apparait aujourd’hui comme de gros mensonges ont été proférés et défendus mordicus il y a peu.

Les lobbies pharmaceutiques et certains gouvernements se sont en effet appliqués à tout nier à leur seul et unique profit au point qu’aujourd’hui, la confiance des populations  s’est considérablement érodée.

Voyez-vous ? En prétendant donc aujourd’hui que leurs produits sont hallal, l’on doute tout simplement.  C’est le prix du mensonge. Vous souvenez-vous de l’histoire du Berger menteur annonçant tous les jours être attaqué par un lion et se moquant des villageois venus à son secours ? Personne ne sortit le jour où la bête s’en prit effectivement à lui et à son troupeau.

Les sociétés pharmaceutiques, les Etats et Gouvernements ont beaucoup trop menti et semblent aujourd’hui rattrapés par leurs forfaits au point que l’on prenne aujourd’hui du recul face à toutes leurs déclarations. Alors, hallal ou haram ?

L’on retiendra, en tout état de cause, que le programme de vaccination contre la COVID19 tel que prévu, n’inspire nullement confiance aux populations maliennes en général au regard des très nombreux mensonges, incertitudes et duplicités des acteurs nationaux et étrangers.  L’autre grosse bêtise serait de rendre la vaccination obligatoire.

B.S. Diarra

SourceLa Sentinelle

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