Ouverture à Abidjan du premier sommet régional de l’initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi 2019)
Les assises du sommet régional ouest africain dont le thème : «initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) » ont débuté dans l’après-midi de ce mercredi 17 avril, au Sofitel Hôtel Ivoire, par une cérémonie officielle d’ouverture présidée par le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, représentant du Président de la république, Alassane Ouattara.
Cet évènement est organisé par l’Initiative We-Fi en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD, la Banque islamique de développement (BID) et le Groupe de la Banque mondiale.
Pour ce premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, des chefs d’État, des responsables de banques multilatérales de développement, des acteurs publics clés se retrouvent à Abidjan pour débattre de solutions susceptibles d’étendre le champ d’activité des petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes en Afrique de l’Ouest. Le premier ministre nigérien a été compté parmi les officiels.
Dans son mot d’ouverture, le vice-président Kablan Duncan, a, d’entrée, rappelé que, selon l’agenda 2063 de l’Union africaine dont le président Alassane Ouattara est le champion de sa mise en oeuvre, les chefs d’Etats africains ont convenu de l’importance de l’égalité des droits de l’homme et de la femme.
Il n’a pas manqué de souligner les importantes actions entreprises par la Côte d’Ivoire en vue de promouvoir et d’offrir plus d’autonomie à la femme, ainsi que l’appui financier aux entreprises féminines. Entre autres, une disposition constitutionnelle qui consacre les droits de la femme et de parité, l’observation de l’équité du genre, l’existence d’un compendium de 14 000 femmes élites, l’amélioration de la représentativité de la femme dans les instances politiques (31%). Il a illustré son propos par l’exemple du FAFCI (Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire) qui avec 12 milliards F CFA a appuyé 170 000 bénéficiaires à travers des prêts pour la création de PME.
« Il ne peut y avoir de développement durable sans tout le capital humain. L’Afrique du 21ème siècle sera féminin ou ne sera pas », a-t-il déclaré, tout saluant l’initiative de ce sommet qui donne une nouvelle impulsion à l’entreprenariat féminin.
Quant à la Directrice générale du groupe de la Banque Mondiale, elle a indiqué que son institution est désormais plus qu’accueillante en matière de positionnement de la femme dans les instances dirigeantes de ce groupe. Selon elle, aujourd’hui, la femme n’a que les trois quarts (¾) des droits de l’homme, alors qu’en Afrique, les femmes sont plus enclines à l’entrepreneuriat que l’homme. « Nous voulons mobiliser 1 milliards de dollars pour l’initiative We-fi. Ce matin, j’ai rencontré les femmes ivoiriennes, elles sont prêtes à s’engager dans cette initiative », a confié Kristalina Georgieva.
D’autres intervenants non des moindres, notamment, Geoffrey Okamoto, président de We-FI, Bandar Hajjar, président de la Banque islamique de développement (BID), Akinwumi Adesina, président de la BAD, ont de façon unanimes jugé nécessaires de mettre en avant les succès obtenus par Les femmes entrepreneures de toute la région et leur permettre de créer des réseaux avec des banques et d’autres fournisseurs de services financiers. Ils s’accordent tous sur le fait qu’il faille lancer un appel à l’action autour d’un ensemble de principes essentiels pour soutenir les femmes entrepreneures.
JOB