Onze mois de captivité au Mali pour le journaliste français Olivier Dubois

Un portrait géant d’Olivier Dubois a été projeté sur le Panthéon, au soir du lundi 7 mars. C’était à l’initiative de l’association Reporters sans frontières, en présence de nombreux proches du journaliste, famille et amis, afin de poursuivre la mobilisation, en vue d’obtenir la libération d’Olivier Dubois et de continuer à alerter, à sensibiliser sur son cas.

Le Panthéon abrite les grands hommes de la nation. Ecrivains, résistants et, le temps d’une soirée, Olivier Dubois. La photo du journaliste est projetée pendant quelques heures sur le monument.

« Être réunis devant le Panthéon pour un homme, un journaliste, c’est un signe extrêmement puissant, symbole de liberté, symbole de vérité, symbole d’engagement. C’était le meilleur endroit pour rappeler à tous les Français et au-delà des Français, la situation dans laquelle se trouve Olivier Dubois et avec Olivier Dubois, c’est une partie du journalisme qui est enfermée », souligne Christophe Deloire, secrétaire général de l’association Reporters sans frontières.

L’objectif est de continuer d’alerter l’opinion publique. Ludwig, Samy et Lola passaient là par hasard. Ils ont levé le nez vers la photo géante et découvert le cas d’Oliver Dubois : « J’ai vu ce message sur ce journaliste pris en otage au Mali. Je ne connais pas encore l’histoire. Cela m’a donné envie de me renseigner sur lui, voir un peu plus clair. » ; « Je ne le connais pas du tout. Du coup, c’est très important, c’est un métier qui reste quand même toujours assez dangereux. C’est quelque chose que l’on fait certainement pour le bien du public. » ; « Je trouve ça choquant parce que je n’étais pas au courant et ça m’a fait réfléchir sur le métier de journaliste et à quel point c’était un métier qui est essentiel à notre pays et que, eh bien oui, c’est profondément injuste que les gens oublient qu’il soit otage. »

Deux journalistes maliens sont également retenus en otage dans le pays : Hamadoun Nialibouly, depuis un an et demi et Moussa M’Bana Dicko, depuis onze mois lui aussi…

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Source: RFI

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