Mali : la France a des preuves que l’otage Sophie Pétronin est en vie
Selon le neveu de l’humanitaire enlevée à Gao en décembre 2016, cette preuve de vie « fiable » date de début mars.
C’est « une bonne nouvelle » pour ses proches. La France dispose d’une preuve de vie « fiable » et récente de Sophie Pétronin, l’humanitaire française enlevée au Mali et retenue en otage depuis le 24 décembre 2016, rapportent mardi dans un communiqué ses proches dont son fils, reçu la semaine dernière au Quai d’Orsay.
Selon ce communiqué adressé par le neveu de l’humanitaire, originaire de Bordeaux et enlevée à Gao (nord Mali) par des hommes armés, « les autorités françaises via la cellule de crise du Quai d’Orsay ont convoqué » son fils Sébastien Chadaud-Pétronin la semaine dernière « pour lui annoncer une nouvelle importante ».
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« L’Etat français dispose d’une preuve de vie de Sophie fiable en date de début mars », écrivent les proches qui indiquent toutefois ne pas détenir « de détails ni d’éléments matériels pour apprécier davantage cette nouvelle ».
« C’est la première fois que le Quai d’Orsay nous informe de l’existence d’une preuve de vie de Sophie de manière aussi officielle », a souligné le neveu de Sophie Pétronin, Lionel Granouillac, assurant que les proches allaient demander des « clarifications ».
Malade mais sous traitements
« Sébastien est établi dans le Jura suisse et nous avons été surpris qu’en plein confinement, on lui dise de venir au Quai d’Orsay, sans lui préciser le motif de la convocation », a-t-il relevé. « C’est en tout cas une bonne nouvelle que l’on espère annonciatrice d’une très très bonne nouvelle ». Pour les proches, l' »attente reste toujours la même : ‘Libérons Sophie' ». « Elle est malade, mais nous savons par nos informations qu’elle reçoit des traitements », a précisé le neveu.
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Le 30 décembre dernier, le mari de l’humanitaire, Jean-Pierre Pétronin, avait déploré le silence entourant le sort de son épouse, médecin humanitaire septuagénaire, disant avoir le sentiment qu’elle avait été « oubliée ». « On ne sait pas si elle est vivante. Cela fait un an que nous n’avons plus de nouvelle du tout », déplorait-il au troisième anniversaire de sa captivité.
EXPRESS