Le président du groupe Kledu Mamadou Sinsy Coulibaly : Dérange-t-il jusqu’au haut sommet de l’Etat ?

Pour avoir donné son opinion sur les grandes questions d’actualités  sur RFI et à Jeune Afrique, le richissime homme d’affaire malien Mamadou Sinsy Coulibaly  fait aujourd’hui l’objet de toutes les diatribes vexatoires et des critiques malveillantes  allant même jusqu’à remettre en cause son patriotisme. Celui qui s’est forgé un destin hors du commun et qui passe, sans nul doute, comme étant le deuxième gros employeur du pays après l’Etat est désormais la cible à abattre pour certains. Son seul pêché est d’avoir mis le doigt sur la plaie béante de la gestion chaotique de son pays sous la transition. En effet, un sociologue en mal d’inspiration et mû par une haine viscérale s’est adonné à un exercice de déconstruction  des belles idées émises par Mamadou Sinsy Coulibaly lors de sa grande  et riche  interview qu’il a accordée à RFI et Jeune Afrique. Faisant l’économie des grands sujets abordés dans son interview, Mamadou Sinsy Coulibaly affectueusement appelé Madou Coulou, a critiqué certains choix politiques et de partenariats opérés par les autorités de la transition et dont les conséquences sont clairement subies par un peuple, qui ne demande qu’un mieux-être social. Pour lui certains de ces choix ne sont dictés que par un sentiment de revanche, mais jamais sur la base d’une objectivité et surtout de la préservation des intérêts stratégiques du Mali. Parlant des conditions dans lesquelles  travaillent le secteur privé malien, Coulou pense que les entreprises maliennes sont à l’agonie faute de perspectives. Conséquences, fermeture d’entreprises, surendettement, perte d’emplois, bref le peuple souffre dans sa chair et dans son âme. Pour autant il n’a jamais perdu espoir c’est pourquoi il se dit favorable à un dialogue avec tous les fils du pays y compris avec les djihadistes qui sont prêts à dialoguer avec l’Etat afin de trouver une issue heureuse à la crise socio politique, voire sécuritaire qui n’a que trop duré.

En revenant à cet article commandité que ce sociologue en manque de sujet a voulu être le porte-drapeau, il est tout simplement plat et mensonger. Parlant de la gestion de Mamadou Sinsy Coulibaly à la tête du CNPM, Notre « sociologue » s’il en est un, aurait dû chercher à comprendre comment cette faitière du secteur privé était géré avant l’avènement de Coulou à sa tête et comment il a été rayonnant au point d’attirer d’autres sous Coulou. Le bilan de son passage à la tête est suffisamment éloquent. Jamais le CNPM n’a été aussi brillamment présent sur le front socioéconomique que sous Madou Coulou. Interlocuteur fiable et respecté par le gouvernement le patronat a été au cœur de toutes les négociations économiques et sociales.  Le secteur privé malien a connu son véritable essor et est devenu interlocuteur fiable de l’Etat sous le leadership de Mamadou Sinsy Coulibaly. Notre fameux sociologue à court d’idées et d’arguments a voulu opposer Mamadou Sinsy Coulibaly à l’actuel Président du CNPM, Mossadeck Bally. Il faut véritablement être ce sociologue pour faire une telle comparaison. C’est vraiment le jour et la nuit, car  autant Madou Coulou a une dimension internationale autant Mossadeck Bally a une dimension sous régionale. S’agissant du CNPM il serait bon que notre célébrissime sociologue s’informe sur la gestion actuelle de la structure et surtout les obstacles qui continuent de joncher le chemin de l’actuelle équipe et qu’il comprenne que le contentieux est toujours pendant devant la justice. Amadou Diadié Sankaré ne décolère toujours pas et  pense à tort ou à raison que l’équipe dirigeante actuelle à la tête du CNPM est illégale.

L’article de ce sociologue et analyste politique est à l’image de sa conclusion, c’est-à-dire une absence totale d’analyse en dehors de celle qui sert le pouvoir en place. Avec toujours le même discours anti français qui cherche à masquer l’incapacité de ce pouvoir à résoudre quoi que ce soit. Le reste est une attaque personne qui n’a aucun intérêt. L’auteur de ce torchon de papier gagnerait mieux et se fera une certaine notoriété s’il aborderait des sujets existentiels en y apportant des réponses curatives. Le Mali est véritablement dans le creux de la vague il a besoin de tous ses dignes fils pour voler à son secours.

 

Contribution de Hamadou Konaté  

L’Alternance

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