Le FMI autorise le décaissement de 44 millions de dollars au Mali

Pour avoir poursuivi les réformes ayant permis l’atteinte des performances économiques et financières, le Mali est en phase avec le choix du Fonds monétaire international (FMI), qui, après achèvement de son dixième examen ce 10 décembre 2018, a approuvé le décaissement immédiat de 43,85 millions de dollars en faveur du pays au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

Selon le Directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa, « les résultats économiques du Mali au cours du programme appuyé par la FEC ont été globalement positifs. La stabilité macroéconomique a été rétablie dans des circonstances difficiles, marquées par une insécurité persistante, la volatilité des prix des produits de base et des conditions météorologiques défavorables ».

« Alors que le programme soutenu par la FEC catalysait le financement des donateurs internationaux, les réformes entreprises par les autorités au cours des cinq dernières années ont contribué à jeter les bases d’une croissance solide et d’une inflation maîtrisée. Cependant, réduire de manière significative la pauvreté reste un défi », ajoute-t-il dans le communiqué officiel annonçant le décaissement.

L’organisation indique, par ailleurs, que les perspectives macroéconomiques à court terme restent favorables, même si, précise-t-il, « la sécurité fragile, les fluctuations des prix des produits de base et les conditions météorologiques présentent des risques considérables ».

Au titre des recommandations, le FMI appelle les autorités maliennes à « poursuivre les réformes budgétaires ambitieuses » qui « permettraient de remédier aux risques budgétaires émergents et de faire place aux dépenses de sécurité, sociales et en capital nécessaires, tout en maintenant un déficit durable ».

Elles devront, par ailleurs, « poursuivre la décentralisation budgétaire », et « la mise en application de la loi contre la corruption et l’enrichissement illicite qui contribueront à consolider les progrès accomplis récemment dans les réformes de la gouvernance ».

Source: financialafrik.com

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