Kayes : Le chef de l’État appelle au calme

Ibrahim Boubacar Keïta s’est dit très affecté par les événements qui se sont produits, hier dans la Cité des rails. Il s’exprimait à l’issue de l’audience qu’il a accordée au nouveau président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre

«Dieu seul sait combien ce qui s’est passé à Kayes nous a atteint au cœur». Cette phrase traduit parfaitement la peine éprouvée par le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, après les événements qui se sont produits, hier à Kayes et qui ont coûté la vie à trois personnes (voir l’article de Bandé Moussa Sissoko).

Le chef de l’État s’exprimait, à l’issue de l’audience qu’il a accordée au nouveau président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné et au Premier ministre, Dr Boubou Cissé. La situation est d’autant plus regrettable, a souligné le locataire de Koulouba «que nous étions tous dans l’allégresse de la mise en place de notre nouvelle Assemblée nationale». Et sur ce plan, a témoigné le chef de l’État, Kayes avait merveilleusement donné le ton, en surmontant de fort belle manière tous les obstacles pour élire ses cinq représentants à l’Hémicycle.

«Cela avait été salué comme le signe d’une grande maturité et d’une promesse pour l’ensemble du Mali», a insisté le président de la République qui ne s’explique pas cette soudaine détérioration du climat social dans la première région administrative du pays. «Kayes qui nous avait réjoui» et qui pouvait prédire une chose pareille ?, s’est interrogé Ibrahim Boubacar Keïta qui a estimé que seule «la volonté divine est quelque part à l’œuvre dans tout ça». Il a alors exhorté les uns et les autres à s’en «remettre à cette volonté divine, d’essayer d’appeler à l’apaisement et d’y concourir, si possible».

Le président de la République a appelé aussi à la retenue ceux qui se sont donnés comme mission d’exciter les passions et les colères. «Qu’ils sachent qu’ils ne servent pas le pays et qu’ils ne sont pas non plus dans une mission conforme à ce qui est attendue d’un musulman en plein mois de ramadan». Et d’assurer que «tout ce qui concerne ce malheur sera su» et qu’il n’est dans «aucun projet du gouvernement de cacher quoi que ce soit».

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