Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation : « Nous avons amoindri la mauvaise gouvernance »

Invité de l’émission ‘’Mali Kura Taasira ’’ de l’Ortm, Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l’Etat, Chargé des Relations avec les Institutions, s’est exprimé vendredi 03 juin. De par son intervention, le premier responsable du département éclaire la lanterne des Maliens sur le processus de la refondation en cours. Mieux, il explique la vision à atteindre par les autorités à travers son département.Avec la rectification de la transition, les ressources venant des partenaires restent coupées depuis plus d’un an. « Mais nous tenons parce que nous avons amoindri la mauvaise gouvernance. Les défis sont divers, il va falloir déraciner la crise qui s’est installée de façon insidieuse. Cela commence par cette vision (refondation) qu’il faut partager », a-t-il indiqué. Mettant l’occasion à profit, le ministre s’est penché sur les Assises nationales de la refondation, rappelant que plus de 500 recommandations, touchant tous les domaines étatiques, avaient été exprimées par les Maliens. Sur le plateau de l’Ortm, l’invité du jour est revenu sur la promotion de la bonne gouvernance dont le pays a fortement besoin dans la fonction publique. Aussi, a-t-il rappelé, l’existence des anomalies dans la fonction publique depuis plusieurs années. Ce qui l’a amené à confier que certains agents émargent à la fois dans la fonction publique de l’Etat et dans celle des collectivités. Il y en a qui ont des doubles numéros matricule…, déplore M. Maïga. Les fonctionnaires se livrant à des attitudes pareilles doivent être identifiés. Le ministre trouve que ces agents empêchent les jeunes diplômés d’intégrer la fonction publique.

Et de poursuivre : « Les Maliens ont compris qu’il y a une vision, une boussole à laquelle les autorités tiennent. C’est ce qui leur inspire confiance et leur permet d’avancer vers ce renouveau. Aujourd’hui, le reste de l’Afrique et du monde envie le Mali. C’est une histoire qui s’écrit aujourd’hui. Ça ne sera pas facile, mais il faut être résolu pour y arriver ». A ses dires, le travail fait au niveau du gouvernement a permis d’aboutir à cinq (5) actes stratégiques à savoir : la gouvernance et les réformes politiques ; le système de défense, de sécurité, de paix et de cohésion sociale ; le développement durable (un renouveau économique à atteindre) ; le capital humain, l’inclusion sociale, le genre ; les aspects sports, culturels…. Les actes prioritaires du gouvernement ont été faits sur la base des urgences, mais aussi de la nécessité de rendre irréversible la refondation, d’après l’invité.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays

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