Dialogue national inclusif : Le REJEFPO n’entend pas rester en marge !

Dans le cadre de sa campagne de communication sur la stratégie de contribution au dialogue national inclusif (DNI), le Réseau des Jeunes Femmes leaders des Partis politiques et des Organisations de la société civile (REJEFPO), a, en  partenariat avec l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartis, organisé le vendredi 6 décembre un café débat avec les journalistes et blogueurs du Mali. C’est l’hôtel ONOMO qui a abrité cette rencontre consacrée à « l’implication des jeunes femmes maliennes au dialogue national inclusif ».

 

En face des journalistes et blogueurs venus pour la circonstance, on notait la présidente du REJEFPO Mme Djilla Habibatou Nagnouma Traoré, la chargée de projet Mme Samaké Loda Coulibaly ainsi que certains autres membres du Réseau. La représentante résidente de l’institut Néerlandais Mme MIRJAM TJASSING était également de la rencontre. 

 

 

Dans son discours,  Mme Djilla Habibatou Nagnouma Traoré  a souligné que le REJEFPO est une organisation de jeunes femmes de 18 à 35 ans, qui sont des leaders des partis politiques et des organisations de la société civile. Pour la participation des partis politiques, dit-elle, il y a la participation de la majorité, de l’opposition et de ceux qui ne se reconnaissent dans aucune de ces deux mouvances. « Nous avons suivi pendant des années des discriminations au niveau de nos différentes organisations.  La vision est d’être un réseau de référence pour l’émergence politique, économique et sociale de la jeune femme à travers le développement du leadership et de la solidarité avec  les réseaux des organisations  féminines, le réseau des jeunes, des partis politiques et les organisations de la société civile à l’horizon 2020 », a t- elle laissé entendre. A ses dires, le réseau a comme mission de faire beaucoup de renforcement de capacités.  « Nous avons dit que nous n’allons pas rester inactives pour les questions de la nation. Le Mali traverse une crise multidimensionnelle et  personne ne sait où se mettre la tête. C’est une initiative nationale qui est là, le dialogue national inclusif pour que chacun puisse amener sa pierre à la consolidation de l’édifice national. Nous, on a anticipé, on ne va pas attendre qu’on nous appelle pour nous impliquer » a-t-elle déclaré avant d’ajouter qu’avec le format actuel leur organisation  et la leur ne faisaient pas partie des structures qui étaient citées. « Nous avons démarché la commission pour qu’elle puisse prendre en compte la spécificité des jeunes femmes leaders que nous sommes. Et de sensibiliser les acteurs qui étaient cités pour prendre part au dialogue national. Nous avons déjà fait des réflexions et nous avons produit un document pour cela », a-t-elle annoncé.  

MIRJAM TJASSING, la représentante résidente de l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartis (NIMD) a quant à elle présenté sa structure comme une organisation non gouvernementale Néerlandaise qui a été créée par l’ensemble des partis politiques au Pays-Bas. « Au début, l’objectif du NIMD était d’appuyer  la démocratie en Afrique du Sud après l’apartheid. Aujourd’hui on est dans une vingtaine de pays à travers le monde. Au Mali on est actif depuis 2002. Les principes avec lesquels on travaille sont la diversité, l’inclusivité, l’impartialité et l’appui aux initiatives locales », a ajouté MIRJAM. 

A.T

laseconde.net 

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