Déficit dans la fourniture de l’électricité au Mali : La démission du ministre Seydou Traoré réclamée

Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou TRAORÉ devrait  voir déposée sur son bureau une lettre en date du 16 mai 2023 réclamant sa démission. À la baguette de cette démarche, le Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM). Celui-ci estime ainsi être dépassé par les fréquentes et intempestives coupures d’électricité qui caractérisent de nos jours le quotidien du Malien.

 

Le BIPREM qui se dit certes apolitique mais patriotique a, dans son rôle de veille républicaine et d’alerte citoyenne, adressée au ministre en charge de l’énergie dans notre pays, une lettre intitulée : « Votre démission réclamée pour incapacité avérée ».

Dans cette lettre, le BIPREM Fasoko et ses partenaires ont clamé haut et fort que depuis la nomination du ministre Lamine Seydou Traoré à son poste en 2020, son service n’a cessé d’enfoncer lentement et surement une grande partie des populations dans les profondeurs de la chaleur et de la noirceur incommodantes. « Pourtant vous avez pris un engagement solennel à résoudre cette pénurie de courant en soulignant l’acquisition de matériels adéquats. Vous n’avez pu tenir votre promesse !  Par conséquent, Monsieur le Ministre de l’Energie, malgré votre dévouement avoué, au vu de cette omniprésence de l’obscurité prouvant votre incapacité à bien gérer la situation, nous réclamons gentiment votre démission pour baisser l’ambiante tension socioéconomique » lit-on dans la lettre du BIPREM signée de son  président  Lacine Diawara. Et de faire boire au ministre le calice jusqu’à la lie : « En cette année 2023, notre ministre de l’Energie (électricité), vous êtes devenu tristement célèbre en battant tous les records de rapidité dans les fréquentes et intempestives coupures d’électricité au niveau, à la fois, résidentiel, industriel, commercial… Ce délestage incommensurable cause des conséquences désastreuses aux utilisateurs d’électricité et aux consommateurs de matériel et produits dépendant du courant dans notre monde modernisé. » C’est en ces termes que le BIPREM s’est montré peu tendre envers le ministre dans une lettre à lui adressée à la date du 16 mai 2023.

La Seconde

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