Au Mali: à chacun ses préoccupations

Au moment où les autres sont préoccupés par la situation générale de notre pays, SBM & Co sont toujours dans la malice, la manipulation et les règlements de comptes.
En effet, à travers des faux profils, ils font attribuer des propos à certains chefs d’État voisins pour tenter de faire aboutir leurs propres revendications.

Pourquoi veut-on faire du Président de la République celui qui doit se soumettre aux désidératas les plus saugrenues?
Depuis quand a-t-on vu un Président d’un État souverain s’immiscer dans les nominations internes d’un autre État?
Même s’il est avéré votre aversion pour le président et son loyal serviteur le Général Moussa Diawara, il est tout aussi ahurissant votre manque de patriotisme qui vous fait dire que le Mali est devenu une province du Tchad. Même si ce mensonge était vrai, il est à mettre au crédit du président qui prouve ainsi à votre corps défendant qu’il est président d’un pays souverain et qu’aucune injonction ne saurait être faite sur lui dans sa sphère de compétence et pour le respect de la souveraineté du Mali. Il serait indigne de mêler le président Déby Itno à nos querelles intestines et malsaines, lui qui a payé le plus lourd tribut pour la stabilité de notre pays.
À défaut de lui être reconnaissant, nous devrons au moins l’épargner de nos calomnies, devenues désormais nos armes de combat hélas! Une invitation privée dans un cadre purement privé doit-elle être objet de diplomatie au point de s’inviter au menu des échanges entre chefs d’État ? C’est à la limite la preuve de votre méconnaissance des arcanes des relations internationales et de la bonne santé des relations entre le Tchad et le Mali et entre les présidents Déby Itno et IBK. Si l’homme(SBM) derrière ces images n’épargne rien pour combattre ses adversaires, il doit comprendre que cette fois-ci sa stratégie a buté contre un mur infranchissable.
Concernant la situation de Kidal sans doute qu’elle pose problème et au Mali et à la sous-région. Mais de quoi peut-on accuser le président qui a inscrit son action dans la paix et se bat tous les jours pour appliquer l’accord pour la paix d’Alger.

Ses homologues ont unanimement reconnu son dynamisme et les résultats engrangés par sa présidence du G5 … mais il est évident que dans une équipe, c’est tous les segments qui doivent fonctionner en synergie sinon il n’y a pas de résultats.
Le président Condé n’a pas fini de solder le problème de la révision constitutionnelle pour s’occuper des cas du Mali. Il faut être au moins intelligent pour suivre l’actualité et comprendre les priorités des chefs d’État.
De quoi peut-on accuser Karim ? Il est élu du peuple et n’a pas d’autre fonction que député. Le procès d’ingérence qui est fait est le propre de tous les enfants des chefs d’État. Lui il est élu alors qu’il aurait pu se faire nommer. Combien de chefs d’État ont nommé leurs enfants à des postes stratégies et que cela n’a pas fait de vagues ailleurs ? Le cas le plus récent est la nomination d’Yvan Kagame à la tête de la RDB, l’organe de développement du Rwanda.
Alpha Condé dont parlent les auteurs du post a nommé Mohamed son fils, neveu d’Aicha Koné, à un poste de conseiller stratégique du domaine des mines.
Mahamadou Issoufou n’est pas moins démocrate qu’IBK mais il a nommé son fils Sani dit Abba, conseiller en charge de sa communication.
Jacques Chirac a nommé pendant toute sa carrière sa fille à ses côtés : d’abord à la Mairie de Paris puis à l’Élysée. Qui en a trouvé à redire dès lors que ces enfants sont légitimement fondés à exercer des fonctions publiques s’ils ont la compétence.
Doit-on être condamné pour être né fils de Président ? C’est toute l’incongruité du procès fait à Karim.
Sibiri Samaké.
Maliba break news

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *