DOSSIER JUDICIAIRE DE BOUBOU CISSÉ : ME KASSOUM TAPO REVIENT SOUS LES PROJECTEURS
Alors que des personnalités se retrouvent dans le viseur des hautes autorités, l’ancien ministre de la Justice réapparaît ! Un « come-back » surprise, où il a la lourde tâche de sauver l’ancien Premier ministre, Dr Boubou Cissé «porté disparu». Me Kassoum Tapo aborde donc un challenge qui fera de lui un acteur déterminant durant la durée de l’instruction.
Sulfureux baron de l’administration Ibrahim Boubacar Kéita, Dr Boubou Cissé est accusé d’atteinte à la sureté de l’État. Il est de loin le plus célèbre parmi ses autres co-accusés. Cette affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux et dans les discussions privées. Chacun y va de son commentaire.
Tentative de museler l’ancien PM pour certains, une affaire réelle pour d’autres… L’affaire suscite beaucoup d’interrogations tant les services concernés d’alors ont laissé filtrer peu de détails.
Le transfert du dossier à la justice a provoqué l’irruption d’un acteur, non des moindres: Me Tapo. Celui-là même qui fut garde des sceaux quand le régime d’Ibrahim Boubacar Kéita était à sa fin. Son client qu’il défend cette fois fut un collègue en 2017 alors qu’il était ministre des droits de l’homme. C’est dire que Me Kassoum Tapo connait parfaitement celui qui aura cumulé la Primature à l’hôtel des Finances.
Si l’affaire semble ressembler à une « chasse aux sorcières » des anciens caciques du régime déchu, en août dernier, le célèbre Avocat reste averti. Il fut membre titulaire du bureau de l’Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) dont il fut député à maintes reprises. Le dossier visant Boubou Cissé a des relents politiques qu’il est capable de cerner afin de rétablir le Droit.
C’est pourquoi il devra faire face à certaines questions que se posent la majorité des Maliens: Des civils peuvent-ils à eux seuls œuvrer à vouloir déstabiliser des institutions tenues de mains fermes par les militaires du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ? Les présumés coupables ont-ils « perdu la tête » en voulant planifier une mission suicidaire sans soutien militaire ? Qui sont les autres complices qui devraient finir le travail au cas contraire hormis (…)
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON