Coronavirus: Boris Johnson en soins intensifs dans un hôpital londonien
Boris Johnson a passé la nuit en soins intensifs dans un hôpital du centre de la capitale après une aggravation de son état. Le Premier ministre britannique a contracté le coronavirus il y a onze jours mais souffrait toujours d’une toux persistante et d’une forte fièvre.
Le ton du communiqué officiel a brusquement changé lundi 6 avril. Après s’être efforcés de minimiser la situation, les services du Premier ministre ont annoncé dans la soirée la détérioration de ses symptômes, rapporte notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix.
« Au cours de l’après-midi, l’état de santé du Premier ministre s’est détérioré et, sur le conseil de son équipe médicale, il a été transféré au service des soins intensifs de l’hôpital », a indiqué le porte-parole dans la soirée.
Downing Street a dû admettre que Boris Johnson avait été placé dans l’unité de soins intensifs du grand l’hôpital Saint-Thomas vers 19 heures alors qu’il avait des difficultés à respirer. Selon les médias et notamment le journal The Times qui cite des sources hospitalières, les médecins n’avaient pas, lundi soir, diagnostiqué de pneumonie et le dirigeant de 55 ans n’avait pas été intubé à un respirateur.
Néanmoins, Boris Johnson a dû recevoir de l’oxygène dimanche soir à son arrivée à l’hôpital et être placé en soins intensifs. Le Times cite des statistiques du Centre national de recherche sur les soins intensifs selon lesquelles 50% des patients souffrant du coronavirus admis en soins intensifs succombent au virus.
Rapidement, les messages de prompt rétablissement se sont multipliés : au Royaume-Uni avec le nouveau chef de l’opposition travailliste, Keir Starmer, ou encore les premières ministres d’Écosse et d’Irlande du Nord ; à l’étranger aussi, avec entre autres les présidents français et américain, Emmanuel Macron et Donald Trump.
Boris Johnson a été diagnostiqué positif au Covid-19 le 27 mars dernier.
Dominic Raab assure l’intérim
Alors que durant la journée de lundi ses services assuraient que Boris Johnson
AFP