Réforme du Franc CFA: le Conseil des ministres de l’UEMOA se félicite des « avancées historiques »

Le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) présidé par Romuald Wadagni, son président en exercice, s’est félicité au terme d’une session extraordinaire à Abidjan, des « avancées historiques » de la réforme annoncée du Franc CFA appelé à disparaître au profit de la nouvelle monnaie appelée ECO.

Selon un communiqué transmis samedi à APA, les ministres de cette Union, « se félicitant des avancées historiques, ont adopté une stratégie de communication en vue de permettre une information complète et appropriée des opérateurs économiques ainsi que des populations de l’Union ».

Par ailleurs, souligne ce communiqué, ces ministres ont «pris note du profond réaménagement » des accords de coopération monétaire entre les Etats de l’Union et la France annoncé il y a une semaine par le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron.

Cette réforme du Franc CFA, précise le Conseil des ministres, a pour objectif « de préparer les économies de l’Union à l’avènement de l’ECO, monnaie unique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Cette session extraordinaire du Conseil des ministres de l’UEMOA a également enregistré la présence de plusieurs personnalités dont Abdallah Boureima, le président de la Ccommission de l’UEMOA, Tiémoko Meyliet Koné, le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et Christian Adovelande, le président de la Banque ouest-africaine de développement ( BOAD).

Le 21 décembre dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara qui est également le président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA et son homologue français Emmanuel Macron ont annoncé à Abidjan, le réaménagement des accords de coopération monétaire entre les États de l’Union et la France.

Les principaux éléments de cette réforme sont le changement du nom de la monnaie Franc CFA en ECO lorsque les pays de l’UEMOA intégreront la nouvelle zone ECO de la CEDEAO, l’arrêt de la centralisation des réserves de change au trésor français, la fermeture du compte d’opérations et le transfert dans les comptes de la BCEAO des ressources disponibles dans le compte, le retrait des représentants français des organes de décision et de gestion de l’Union, le maintien du taux de change fixe par rapport à l’Euro et la garantie de convertibilité illimitée de la monnaie par la France.

APA

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