PROMOTION DES PRODUITS DU TERROIR : L’échalote de Bandiagara désormais enregistré à l’OAPI

Permettre aux principaux acteurs intervenant dans la procédure de reconnaissance de l’échalote de Bandiagara de mieux appréhender leur démarche. Tel était l’objectif d’un atelier organisé les 17 et 18 décembre 2019 par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), en appui au Centre Malien de la Propriété Intellectuelle (CEMAPI).

Dénommé atelier d’accompagnement des acteurs de l’échalote de Bandiagara à l’enregistrement de leur produit en indication géographique à l’OAPI, cet atelier qui avait pour cadre la salle de conférence du CEMAPI, s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2018-2022 de l’OAPI ; lequel plan est relatif à la promotion des produits du terroir à travers les indications géographiques (IG) et les marques collectives (MC).

Le Mali ayant fait parvenir à l’OAPI la demande d’enregistrement de l’échalote de Bandiagara, un produit qui doit faire l’objet d’une meilleure structuration de la filière de production, de la caractérisation adéquate du produit à enregistrer, de la consolidation des plans marketing et des plans de contrôle ; cet atelier de deux jours visait à former les participants sur le concept de structuration d’une filière et de caractérisation d’un produit susceptible d’être porté à la démarche d’indication géographique, des différents mécanismes de contrôle à mettre en place et de la nécessité d’un plan marketing pour trouver des marchés de niche, au regard du dossier de l’échalote de Bandiagara. Ainsi deux jours durant, sous la houlette des experts locaux et de l’OAPI, les acteurs majeurs, de la production, transformation et commercialisation ont été outillés sur les contraintes liées à la rédaction d’un cahier de charges et à la délimitation d’une aire géographique. Cet atelier était aussi l’occasion de présenter l’ensemble de la démarche de la protection des produits en indication géographique. A la cérémonie d’ouverture des travaux, présidée par Mme Fatoumata Siragata Traoré, la directrice du CEMAPI, la coordinatrice des projets à l’OAPI, Mme NNOKO Magui qui représentait pour l’occasion le DG de l’OAPI, a estimé que le travail abattu par les acteurs de Bandiagara est bon. « Nous sommes ici pour rechercher de l’excellence parce que votre produit doit vivre après son enregistrement » a indiqué l’experte de l’OAPI.

La première responsable des lieux de la rencontre, Mme Fatoumata Siragata Traoré a quant à elle, laissé entendre que l’échalote de Bandiagara est capital pour le terroir et l’économie malienne avant de faire un détour sur les objectifs assignés à l’atelier. Il s’agit selon elle de l’amélioration du cahier de charges et de l’accompagnement des acteurs.

Binta Fofana

LaSeconde

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