Un ex-officier US appelle les Ukrainiens à se soulever contre le pouvoir en place
Au lieu de rester les bras croisés et d’attendre la mobilisation, les Ukrainiens doivent se révolter contre le pouvoir actuel, a déclaré un ex-officier américain du renseignement qui cite l’exemple de l’histoire des États-Unis.
S’ils ne veulent pas être mobilisés et mourir durant le conflit qui risque de durer jusqu’à “la mort du dernier Ukrainien”, les Ukrainiens doivent s’unir pour résister au régime de Zelensky. Ils devraient suivre l’exemple des colons américains qui se sont révoltés à la fin du XVIIIe siècle pour obtenir leur indépendance du roi d’Angleterre George III, a estimé Scott Ritter, analyste et ancien officier américain du renseignement du Corps des Marines.
“Qu’allez-vous faire quand ils viendront vous chercher? Allez-vous venir avec eux ou allez-vous vous soulever et résister ? Serez-vous assez nombreux pour créer une masse critique? Vous savez, aux États-Unis, nous étions fatigués de nous voir imposer des taxes alors qu’on n’était pas représentés [au Parlement britannique, ndlr]. Nous étions fatigués des troupes britanniques qui venaient chez nous. Nous en avons eu assez que le roi nous traite d’ordures. Nous avons donc fait une révolution et nous avons gagné notre indépendance. Cela nous a coûté cher, cela n’a pas été facile, mais nous l’avons fait. Vous savez, s’il y a suffisamment d’Ukrainiens mécontents en ce moment, que se passe-t-il alors? Pourquoi diable restez-vous assis-là à ne rien faire ?”, a-t-il déclaré.
La mobilisation forcée en Ukraine
Les pertes importantes que l’armée ukrainienne subit depuis plusieurs mois poussent les gradés à recruter, parfois de force, davantage de soldats sans prêter trop attention à leur âge ou leur état de santé.
Commentant la récente décision de Londres d’envoyer à Kiev des munitions à l’uranium appauvri, Vladimir Poutine a aussi constaté l’intention de l’Occident “de faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien, non pas en paroles, mais en actes”.
Source: https://fr.sputniknews.africa/