TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS : L’ANCIEN PRÉSIDENT DE L’IAAF LAMINE DIACK, ÉCOPE DE 4 ANS DE PRISON ET 50 0000 EUROS D’AMENDE
Suite au non payement de trois (03) mois d’arriérés de leurs allocations, les enseignants volontaires de Bamako.
En effet, suite aux multiples grèves intempestives des Syndicats d’Enseignants, l’ancien régime de Ibrahim Boubacar Kéita à travers le Centre National pour la Promotion du Volontariat (CNPV) avait exceptionnellement recruté des enseignants volontaires pour une durée de six (06) mois, afin de remplacer les enseignants grévistes. Mais après le service rendu par les volontaires, le non payement de leur salaire de trois (03) mois aujourd’hui est un véritable problème.
Ainsi, après leur recrutement dans les écoles publiques pour une durée de six (06) mois et un salaire forfaitaire de 75.000 FCFA pour remplacer 63.000 enseignants recrutés par un concours, les enseignants volontaires sont sortis bredouilles : non payement de leur salaire de trois (03) mois par leur employé. Cela a attisé la colère et le désespoir des volontaires, en multipliant par la même occasion des rencontres pour discuter de leurs préoccupations en vue d’entreprendre des actions pour réclamer leur dette à leur employé.
C’est dans ce cadre que les enseignants avaient programmé huit (08) réunions et seule la moitié de ce nombre a pu être exécutée comme prévu. Ces derniers se sont massivement réunis, le samedi 12 septembre dernier, au Lycée Askia Mohamed et à l’Union Malienne des Aveugles (UMA) de Faladié, à Sikasso, à Gao et dans plusieurs régions pour discuter des deux ou trois mois d’arriérés des allocations, un renouvellement bien ajusté du contrat de volontariat, un éventuel recrutement, et l’organisation des rencontres avec des personnalités concernées par la crise scolaire.
Aussi, au cours des échanges, plusieurs volontaires ont tristement mis en évidence le besoin d’enseignants dont souffrent leurs différents lieux de service. Plusieurs d’entre eux étaient même le troisième enseignant d’une école qui a plus de onze (11) classes. À la fin de leur contrat, beaucoup ont accepté de servir bénévolement après qu’ils ont été suppliés de rester par leurs directeurs et des notabilités des localités intéressées. Plusieurs de (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020
Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON