Rentrée scolaire 2022-2023 dans le District de Bamako : La Coordination des Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 de Bamako menace d’aller en grève de 192 heures
La rentrée scolaire 2022-2023 dans le District de Bamako sera-t-elle effective comme l’a souhaité la Ministre de l’éducation lors de son point de presse dernier, qui a instruit aux Académies, aux Centres d’Animation Pédagogique, aux Directions d’écoles de tout mettre en œuvre pour que dès le 3 octobre 2022, les cours soient effectifs sur toute l’étendue du territoire nationale malien ? L’on doute fort. Car la coordination des Syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 du District de Bamako (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES) vient de déposer auprès du Gouverneur du District de Bamako, un préavis de grève de 192 heures, allant du 3 au 14 octobre 2022.
Les enseignants du district de Bamako indiquent de façon précise dans leur préavis, en ces termes : «Nous, Coordination des Syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 du District de Bamako (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES), exigeons : le paiement immédiat et effectif de tous les rappels concernant tous les établissements publics, notamment le préscolaire, le fondamental et le secondaire dans le district de Bamako».
Et de poursuivre que les coordinations des syndicats de l’éducation, bien que disposées au dialogue, se réservent le droit de boycotter la rentrée scolaire prochaine, le 3 octobre 2022 ; d’observer une grève de 8 jours, soit 192 heures, allant du lundi 3 octobre au mercredi 5 octobre 2022 et du lundi 10 au vendredi 14 octobre 2022 inclus si la revendication ci-dessus citée n’est pas satisfaite.
Les raisons de la grève en vue sont avancées par les enseignants mécontents de Bamako. C’est dû à la lenteur dans le traitement des dossiers et le rejet de certains dossiers de rappels concernant certains établissements publics, notamment le préscolaire, le fondamental, et le secondaire dans le district de Bamako, et le non paiement de ces rappels.
Hadama B. FOFANA
Le Républicain