Rentrée politique du parti Fare de Bamako : Au menu, l’examen de la situation politique nationale

Le parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE ANKA WULI) a effectué sa rentrée politique dans le District de Bamako ce samedi 31 août à la Maison des Aînés. En cette occasion, le bureau exécutif et les militants FARE de Bamako ont débattu deux thèmes : états de lieu des structures du parti dans le District de Bamako et perspectives, et la situation politique nationale.

Après quelques temps de repos, les militants et militantes du parti FARE ANKA WULI de la capitale reprennent les travaux. En examinant les activités réalisées pour mieux se lancer dans l’avenir. Pour se faire, ils ont choisi deux thèmes pour la rentrée politique des FARE dans le District de Bamako. Ces deux thèmes sont : états de lieu des structures du parti dans le District de Bamako et perspectives, et la situation politique nationale.

Selon Sinalou Diawara, Secrétaire politique du parti FARE, toutes les 6 communes de Bamako ont répondu présent pour échanger sur la situation du parti dans chaque partie de Bamako et tracer les perspectives pour chaque section. Il a reconnu que le parti a des difficultés. Cependant, il a souligné que ces échanges permettent de les chercher des solutions afin de donner au parti ses propres moyens de prendre son envol.

Aussi, le Secrétaire politique annonce que les questions législatives seront évoquées au cours de cette rentrée. ” Nous allons faire en sorte que le parti soit plus représenté à l’Assemblée Nationale ” dit-il.

Concernant la situation politique nationale marquée par la tenue du Dialogue Politique Inclusif (DPI) en vue, le président du parti, Modibo Sidibé, a donné le point de vue du parti qui est le même que celui du mouvement ANW KO Mali DRON. En plus, le redressement du Mali qu’est en quelque sorte l’objectif du dialogue politique inclusif était le cheval de bataille de l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, à la présidentielle de 2018. Aux dires de ce dernier, le contenu du DPI doit prendre en compte toutes les causalités de la crise.

Le mouvement ANW KO MALI DRON propose le dialogue national inclusif en lieu et place du DPI. Pour la raison que contrairement au DPI, le dialogue national inclusif ne consiste pas à traiter quelques problèmes répondant aux seules préoccupations des tenants du pouvoir mais plutôt de permettre aux maliens de convenir des orientations majeures sur l’avenir du pays, sur l’infrastructure institutionnelle de l’Etat, sur les réponses des Maliens aux exigences de l’intérêt général sur une Nation apaisée et soumise au respect des principes de justice et de redevabilité, etc.

Yacouba TRAORE

Source: Zénith Balé

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