Propos mémorables: Zoumana Sacko, ex-premier ministre (Juin 1993)
“Je souhaite que le jeu institutionnel, majorité présidentielle-opposition, se déroule dans le respect mutuel, surtout dans la prise en compte des intérêts de ce peuple qui a tant souffert mais qui comporte en son sein, d’énormes ressources morales et surtout qui a démontré par le passé, sa capacité extraordinaire à faire face aux défis.”
Feu Pr. Mohamed Lamine Traoré, Vice-Président de l’ADEMA-PASJ (sept 1994)
« A ceux qui souhaitent dans la jubilation secrète que l’ADEMA éclate et ceux qui, dans un tremblement inquiet, craignent qu’il n’éclate pas, je dirai, l’ADEMA n’éclatera pas. A moins que les frelons n’envahissent la ruche, en chassant les abeilles ».
Me Abdoulaye Garba Tapo (Président du RND, 1997)
« Nous avons toujours pensé que le Mali, c’est notre Mali à tous et que nous devons le construire. Pour cette raison, nous pensons qu’il fallait éviter qu’il y ait des camps ennemis qui soient là à s’affronter inutilement ».
Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)
« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir. Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».
Sambi Touré, journaliste (Avril 2001)
“Le Mali est l’un des pays qui a le plus grand nombre d’organes dans la sous-région. Mais, le problème de cette presse, c’est la qualité, pour parler de professionnalisme”.
Soumeylou Boubèye Maïga (2000)
« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».
Me Wahab Berthé, secrétaire général du RDP, novembre 1994
« Le constat que l’on peut faire, c’est que, ces attaques, sont des actes de terrorisme et il faut les combattre en tant que tels. Ce sont des actes de terrorisme qu’on ne peut pas tolérer dans un Etat de droit, parce qu’il s’agit de prendre la Nation en otage…
Il est évident que la politique, c’est faire la guerre et faire la guerre, c’est faire la politique. Les deux vont ensemble ».
Professeur Yoro Diakité (2002)
« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».
Amadou Toumani Touré, Président du CTSP (1991)
« Depuis que Moussa Traoré est tombé, nous assistons à une prolifération d’hommes braves ».
Rassemblées
Par Boubacar Sankaré
Source: Le 26 Mars