Législatives du 29 mars : des candidats empêchés de battre campagne du fait de l’insécurité

Difficile démarrage de la campagne électorale pour certains candidats dans leurs circonscriptions électorales. La pression des groupes armés leur empêche d’aller au contact de leurs électeurs. C’est du moins ce qu’affirment certains prétendants à ces élections. Cette première semaine de campagne a surtout été marquée par des difficultés d’accès à certaines localités. Il s’agit notamment des régions du Centre et celle de Koulikoro. Les candidats demandent au gouvernement de « revoir la stratégie de sécurisation du processus électoral ».

 

L’insécurité est le problème commun que soulèvent plusieurs candidats. A Bankass et Koro dans la région de Mopti, les candidats ont du mal à se déplacer dans certaines localités pour battre campagne à cause de l’insécurité. Selon certains candidats dans cette zone, la population fait face à des intimidations et des tueries de la part des hommes armés. Pour eux, cette situation n’offre pas de meilleures conditions d’une campagne électorale libre. Deux candidats à Bankass et Koro regrettent « une situation sécuritaire fragile » qui « n’offre la possibilité aux candidat de se mouvoir ».

A Nara, dans la région de Koulikoro, des candidats signalent également des incidents sécuritaires. Le convoie d’une candidate a été attaqué la semaine dernière par des individus armés non identifiés. C’était à l’entrée de Kaloumba, à quelques mètres de la ville de Nara. La prétendante à la députation crie sa colère et interpelle les autorités à « une meilleure sécurisation de la campagne. »

Face à cette situation, l’Association malienne pour le relèvement du taux de participation aux élections demande aux candidats « de mieux se coordonner avec le gouvernement pour que celui-ci puisse les sécuriser ». Pour Bissiry Coulibaly Président de l’association, cette communication entre les candidats et les autorités est essentielle pour la bonne tenue des campagnes.

Au même moment, le ministre de la communication interpelle les médias sur le « respect des règles d’éthique et déontologique » dans la couverture du processus électoral. C’était ce lundi matin au cours d’une rencontre organisée à l’initiative de la Haute Autorité de la Communication, HAC. Le ministre Yaya Sangaré invite les journalistes à « œuvrer pour des élections libres, transparentes et apaisées ».

SourceStudio Tamani

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