Le Premier Ministre échange avec les représentants de la CMA et de la Plateforme
Un adage bien de chez nous dit que la concertation est source de convivialité (Djèkafo yé Damou Yé). Fort de cette sagesse bamanan, le Premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA a engagé depuis le 1er novembre des consultations et un dialogue tous azimuts avec les forces vives de la nation, les acteurs politiques et les légitimités traditionnelles.
Ce vendredi 9 novembre, le Chef du gouvernement a étendu son exercice d’écoute et de concertation aux mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
L’exercice avait pour but de donner l’information officielle et de recueillir les contributions des acteurs sur les trois chantiers prioritaires du gouvernement, à savoir la conférence sociale, la réorganisation administrative et les réformes politiques et institutionnelles.
Sur le premier point, le Gouvernement estime que l’implication de tous les segments de la société est souhaitable, en raison de l’enjeu lié à la réflexion globale à venir sur les questions statutaires et salariales des travailleurs tant du secteur public(Etat et collectivités) que du secteur privé.
S’agissant de la réorganisation administrative, le Premier ministre a coupé court à toutes les rumeurs infondées, en rappelant que la démarche actuelle du gouvernement poursuit la concrétisation du projet entamé en 2012, prévoyant de porter sur cinq ans le nombre de région à 19 régions plus un district.
Enfin, évoquant les réformes politiques et institutionnelles, Soumeylou Boubèye MAIGA a indiqué qu’elles n’obéissent pas uniquement à la mise en œuvre de certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation, mais d’une nécessité qui n’a échappé à aucune législature de la troisième République pour rénover le cadre politique et institutionnel national et pour répondre à centaines exigences d’harmonisation communautaires dans le cadre de l’UEMOA.
En conclusion, le Chef du Gouvernement a invité ses interlocuteurs à se référer uniquement aux termes de référence officiels soumis par l’Etat sur chacun des sujets évoqués plus haut et à œuvrer, en toute circonstance, à préserver et à renforcer la cohésion sociale, la paix et la concorde nationales.