Le Ministre de la Justice pour avoir redonne espoir à tout un peuple: Me Malick Coulibaly est l’homme de l’année 2019
Nommé Ministre de la Justice, Garde des Sceaux dans le gouvernement de Boubou Cissé,
lui-même mis en place à la faveur d’un Accord politique de gouvernance, signé entre une
partie de l’opposition et la majorité, Me Malick Coulibaly est indéniablement le ministre
qui aura marqué l’année 2019. Par ses actions, il a donné espoir à un peuple qui cesse
d’avoir confiance en ses dirigeants. Par les résultats obtenus, en si peu de temps, dans la
lutte contre la corruption et la délinquance financière et le fait d’avoir sifflé la fin de la
récréation permanente de l’impunité, Me Malick Coulibaly passe aujourd’hui pour être le
meilleur Ministre de la Justice de l’ère démocratique. On lui doit non seulement la relative
stabilité sociale, mais aussi et surtout, la bonne image que les usagers commencent à avoir
de leur justice. Victime des assauts répétés des vampires de la République qui veulent sa
peau, IBK n’a-t-il pas intérêt à garder Me Malick Coulibaly à ce poste pour redorer son
blason ? L’opinion nationale comme internationale va-t-elle accepter le départ de Malick,
ni du poste de Ministre de la Justice encore moins du gouvernement ? Voici le parcours
d’un homme de foi et de conviction.
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly, est né le 14 octobre 1971 à
Bamako. Après son BAC en série langues et littérature, il entre à l’Ecole nationale
d’administration du Mali (ENA) où il passe une maîtrise en droit privé. Ce diplôme lui ouvre
les portes de la faculté de droit de Paris X Nanterre en 1999, puis celles de la faculté de droit
de Montpellier où il obtint un DEA en droit privé fondamental et un doctorat en droit privé
et sciences criminelles.
Malick Coulibaly a été successivement chef du Département d’études et de recherches (DER)
de droit à l’université Mandé Bukari d’octobre 2004 à juin 2009. Il a aussi été chargé de
travaux de cours magistraux et de travaux dirigés à la Faculté de sciences juridiques et
politique de Bamako (FSJP) où il enseigna le droit civil, le droit des obligations et de biens, le
droit de successions et régimes matrimoniaux etc.
Il fut substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kati
jusqu’en septembre 2008. Il y était chargé des orientations des PV d’enquête préliminaire,
l’analyse des plaintes, l’audition des personnes, le contrôle de la régularité des mesures de
garde à vue, le règlement des dossiers d’information. Il y représentait le ministère public à
l’audience correctionnelle et veillait à l’exécution des décisions de justice. En 2008, il
demissionne de la magistrature, pour signifier son mécontentement contre la non
execution d’une décision judiciaire. L’affaire fait alors grand bruit. Il se reconvertit dans la
consultation privée. Jusqu’à sa nomination, Malick Coulibaly était expert en formation en
droit humain au Programme d’appui conjoint des Nations unies à la promotion des droits
humains et genre (PCDHG). Le nouveau ministre est l’auteur de nombreuses publications
dans le domaine judiciaire parmi lesquelles on retient «les voies de recours extraordinaires
en droit malien »; « la saisie immobilière selon le droit communautaire OHADA »; « la
criminalité chez l’adolescent au Mali ».
Après ce brillant parcours, le Ministre de la justice garde des Sceaux a bâti une image, celle
d’un homme integre et soucieux du bien-être social. A la tête du Département de la justice
après que le Mali ait été classé à un rang qui frise l’humiliation, en termes de corruption et
de délinquance financière, Malick Coulibaly a redonné confiance. Ce qui a fait la renommée
du Ministre de la Justice, c’est non seulement le grand balayae au sein de la justice en
mettant les hommes et les femmes d’une certaine intégrité morale en pôles positions pour
rendre véritablement le droit, mais aussi et surtout, l’arrestation de grandes grandes
personnalités de la République qui se croyaient intouchables. Parmi lesquelles,
l’indéboulonnable Maire du District, Adama Sangaré, cet autre grand baron du parti au
pouvoir et de surcroit president de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du
Mali (APCAM) Bakary Togola et une pleiade de maires et de cadres présumés délinquants
financiers et/ou fonciers.
Youssouf Sissoko
Infosept