La CNAS-FASO Hèrè réitère son rejet catégorique de l’Accord d’Alger et de tout projet de révision de la Constitution du 12 Janvier 1992

Dans un document daté du 11 avril dernier, le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè a réagi sur les récents développements de la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali

Il ressort de ce document que la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) rappelle qu’avec ses partenaires de l’ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise), elle a été le premier parti politique à avoir recommandé, et ce, dès le 05 Avril 2012, que soit convoqué un Congrès Extraordinaire du Peuple malien autour de la crise multidimensionnelle qui secoue notre pays.

Dans ce contexte, le Bureau Politique National du Parti de la clé du progrès du Mali salue les efforts déployés par le Président de la République Monsieur Ibrahim Boubacar Kéïta, pour amorcer un dialogue constructif avec différentes composantes politiques et sociales de la Nation. Il l’encourage à persévérer dans cette voie en vue d’une recherche de l’unité d’action des Forces Vives de la Nation face aux défis majeurs auxquels notre peuple est confronté.

Par ailleurs, la CNAS-FASO HERE rappelle que, dès le 20 Février 2002, certains de ses initiateurs avaient dans un document historique intitulé » Vers un Pacte Refondateur » attiré l’attention sur l’incontournable nécessité de rectifications politiques, économiques et sociales radicales pour éviter au Pays de basculer dans une crise profonde pouvant remettre en cause l’unité nationale.

Aussi, la CNAS-FASO HERE reste disponible pour conjuguer ses efforts avec l’ensemble des Forces Vives de la Nation dans la fidélité aux idéaux de 22 Septembre 1960 et du 26 Mars 1991.

Elle réitère son rejet catégorique de l’Accord d’Alger et de tout projet de révision de la Constitution de 12 Janvier 1992. Ainsi que sa décision de ne participer à aucune activité concourant à la mise en œuvre dudit accord ou dudit projet.

Pour finir, le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè réaffirme qu’au regard de la situation actuelle de notre pays, le Président de la République est déjà en violation flagrante de l’article 118 de la Constitution en engageant la procédure de révision constitutionnelle et lui demande instamment à nouveau d’y renoncer pour éviter à notre Peuple déjà fort meurtri toutes nouvelles convulsions dont il n’a nul besoin.

MH

Source: l’Indépendant

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