Gouvernance sécuritaire et péril terroriste : Ces forces étrangères pompier-pyromanes ?
L’on note, comme le confirment nombre d’observateurs, que depuis quelques mois, le nombre des attaques terroristes a diminué. Ceci avec le renvoi des forces étrangères …
L’on comprend aujourd’hui plus qu’avant que le péril terroriste a quasiment été entretenu au Mali, et même dans les pays voisins.
En effet, avant la brouille diplomatique entre la France et les Etats les plus touchés par le phénomène terroriste, les attaques terroristes étaient à un rythme effréné, avec leurs lots de morts et de désolation. L’on se rappelle les carnages d’Ogossagou, Sobane-Da, Indelimane, Boni, Moura, etc. Il y avait eu des massacres, des attaques de camps militaires, des tueries de populations civiles, dont des femmes et des enfants, des incendies d’habitations et de bétails, alors que les forces Barkhane et Takouba, écumaient ces zones. Quid des 14 000 hommes de la MINUSMA, qui étaient présents sur le territoire et qui se refusaient à lutter contre les terroristes, sous l’argument qu’ils n’en n’ont pas le mandat ?
L’on constate, avec une agréable surprise, qu’après que ces forces étrangères eurent été chassées du territoire, le front sécuritaire s’est calmé. Même s’il faut se féliciter de la montée en puissance des FAMA.
Cela montre clairement que les Occidentaux, en particulier la France avait des « connexions de soutien » avec les groupes armés terroristes. Ce qui conforte les accusations de nos autorités par rapport au fait que la France fournissait des armes et des renseignements aux forces obscurantistes. Cette situation permet de comprendre aisément pourquoi la plainte du Mali contre Paris, devant le conseil de sécurité, n’a pu prospérer. La France a donc tout mis en œuvre pour empêcher que le monde entier se rende compte de son rôle de pompier pyromane, dans la crise sécuritaire malienne et, par extension, dans le Sahel.
Boubou SIDIBE/maliweb.net