Economie : « le Mali est l’un des pays les moins endettés de l’Afrique de l’Ouest », dixit IBK
Dans son adresse à la Nation pour le nouvel an 2020, le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a fait savoir que malgré la crise insidieuse qui affecte notre pays, l’économie nationale se révèle d’une remarquable résilience, avec un taux de croissance soutenu et une inflation maîtrisée.
En effet, selon le Président IBK, il ne s’agit pas là d’un phénomène conjoncturel, mais d’une tendance lourde depuis 2013 où le taux de croissance économique annuel est de 5%.
«Nos recettes augmentent et nos dépenses publiques sont de plus en plus maîtrisées», s’est-t-il félicité.
Avant de renchérir : « avec un encours de dette en pourcentage du PIB de l’ordre de 37% pour une tolérance de 70% dans l’espace CEDEA0, le Mali est l’un des pays les moins endettés de l’Afrique de l’Ouest ».
Aussi, a-t-il fait remarquer, son potentiel d’endettement est loin d’être entamé, alors que ses dépenses d’investissement en 2019 ont représenté 34,8% de ses recettes fiscales, qui est largement au-dessus de la norme minimale de 20%, fixée par l’UEMOA et la CEDEAO.
Par ailleurs, soutient le Chef de l’Etat, c’est compte tenu de tous ces efforts qu’en août 2019, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un nouveau Programme de Facilité Elargie de Crédit pour un montant de près de 192 millions de dollars US, donnant ainsi un signal positif à nos autres Partenaires techniques et financiers.
Dans un tout autre domaine, le Président IBK a fait savoir que grâce à l’allocation de 15% du budget national allouée au secteur agricole, conjugué à une bonne pluviosité et au légendaire culte de l’effort du paysan malien, des performances record ont été obtenues, « Sans précédent dans les statistiques de notre pays, la production céréalière dépasse les 10 millions de tonnes en 2018/2019», a-t-il indiqué.
De même, a-t-il souligné : « En forte progression avec 728 600 tonnes durant la campagne écoulée, le secteur cotonnier connaît un véritable essor avec une augmentation de 65,57%. Cet effort méritoire s’accompagne, avec 186 milliards de nos francs, d’un niveau jamais atteint de recettes en faveur des cotonculteurs ».
Seydou K. KONE
Source: Bamako News