Droit de réponse à Monsieur Mossa Ag Attaher, Cadre de la CMA

Ce droit de réponse fait suite à la lettre ouverte de Mossa Ag Attaher au Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Tiébilé Dramé, pour recadrage de Monsieur Ibrahim Ould Sidati pour non respect de l’hymne national du Mali.

«Cher ami Mossa Ag Attaher ;

Je commencerai par te dire ceci :  » Quand ton meilleur ami ou allié n’est pas capable de te dire la vérité, remplace le par ton meilleur ennemi ».

Cette posture guerrière et aveugle que vous avez eu dans votre lettre adressée à Monsieur le Ministre est plus proche du dilatoire qu’à de l’objectivité.
Je tiens d’abord à aller à l’essentiel avant de revenir à votre cours d’histoire rétrograde sur votre Ministre de la République.

 

Mossa ;

Un pays, ce sont des symboles, des valeurs, des institutions qui unissent un Peuple ayant le désir de vivre ensemble.

Quand un individu ne respecte pas l’hymne national de son pays, en principe il ne mérite aucun respect de la République et du Peuple tout entier.
Monsieur Sidati, en agissant de la sorte, s’est fait tout petit individu et a démontré sa vraie face d’apatride, se reconnaissant pas malien, un Mali qu’il a reconnu en signant l’Accord de paix et dont il prétend tenir à l’application. De son rang, il a démontré tout le mépris que peut avoir son Groupe, la CMA, pour les symboles de la République, une République qui le loge, le soigne, le paye à coups des millions. C’est une marque d’ingratitude, on ne mord pas la main qui nous nourrit.

Mon cher ami;

Aucun groupe armé n’est au dessus de la république et aucun groupe armé extérieur n’a signé l’accord de paix. Ce sont avant tout des maliens qui l’ont signé et en le faisant, ils ont reconnu l’unité, l’unicité de la République du Mali dans un contexte de Décentralisation renforcée.
Vous semblez surpris par ce recadrage de TD à l’égard de votre président et je le comprends ; car, les autorités maliennes vous avaient habitué à faire passer sous silence des actes de défiance, de désinvolture, d’irrespect à l’égard de toute une nation et de ses symboles.
Mettez vous en tête qu’il y a un temps pour tout et tout a une fin ; car, les choses évoluent.

Mon cher ami ;

Vous semblez dans votre lettre faire du dilatoire et tenter de la propagande en soutenant de façon voilée que M. Buyoya pourrait être déçu de la réaction de TD alors qu’il n’en est rien. M. Buyoya n’est pas là comme Avocat de la CMA ni d’un quelconque Groupe Armé, mais il est là au compte de la paix pour le Mali, et j’insiste, là-dessus, de la paix pour le Mali. Le Mali dont l’hymne national était entonné, que lui il a respecté et que tous devaient respecter si tous avaient la même vision pour la paix dans ce pays. L’événement organisé était dans le concept de l’unité d’Afrique et de cette Afrique fait partie de la République du Mali libre et indivisible reconnu par toute la communauté internationale.

 

Mon cher Mossa ;

Dans votre missive, vous parlez de l’accord de la paix en notifiant les statuts, les symboles, les institutions…

Peu importe ce qui découle de votre interprétation, il n’aura jamais deux hymnes nationaux pour le Mali nation, les institutions et statuts provenant de l’accord ne seront que maliennes donc j’en conclus que cette partie de votre correspondance est simplement une fuite en avant.
Pour en venir à la partie historique rétrograde de votre correspondance : Vous prêtez à TD par endroit des déclarations qu’il n’a jamais faite en tant que opposant.

Pire je voudrai vous attirer votre attention qu’il y a aussi cet Mossa d’antan et ce Mossa d’aujourd’hui avec des visions et des convictions différentes pour le Mali.

Il y a eu TD d’avant opposant politique et TD d’aujourd’hui ministre mais lui il a toujours eu une seule conviction : Le Mali, son Peuple, une seule vision pour un seul objectif et il en montre l’exemple aujourd’hui.

Cher Mossa, pour finir, il n’y a qu’un choix qui s’impose aujourd’hui, celui auquel votre Groupe armé a souscrit: l’existence d’un seul Mali dont les valeurs et les symboles doivent être respectés par tous ses fils.
C’est en cela que vous avez souscrit en signant l’accord de paix et c’est cela que vous devez respecter en tant qu’Homme d’honneur.
Le temps des actes de défiance, de non sens, des propos déplacés non constructifs est révolu.

Vous devez aujourd’hui vous faire à l’idée que l’accord de paix n’est pas l’accord au compte de la CMA qui peut l’interpréter et le violer comme bon lui semble mais l’accord pour un Mali qui doit se retrouver ».

Boubacar Koumaré, le Malien libre et debout sur les remparts

Le Combat

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