DNI, crise sécuritaire, mal gouvernance et cherté de la vie : Les appréciations de l’Imam Mahmoud DICKO

Toujours présent  aux grands rendez-vous  pour apporter sa pierre à la construction  de la nation, chose qui a  d’ailleurs fait  de lui, un grand témoin de l’évolution  du  Mali depuis plusieurs décennies, l’Imam Mahmoud DICKO     était présent   à l’ouverture du Dialogue National  Inclusif (DNI)en qualité d’ ancien président du Haut Conseil Islamique du   Mali(HCIM) .  Si certains affirmaient qu’il ne devrait pas y prendre part pour des raisons qui leur sont propres, l’imam soutient   ‘’ j’ai été invité , et je suis allé ‘’. Et d’espérer que la rencontre   puisse permettre au Mali de recouvrer l’accalmie ‘’ tant souhaitée’’. Au cours d’un bref entretien qu’il a voulu nous accordé, le lundi 16 Décembre dernier,l’Imam qui   resté très sollicité pour donner son point de vue sur l’actualité nationale pense qu’il ‘’ faut négocier avec Amadou Koufa Iyad Ghaly’’.

De notre entretien avec  l’imam Mahmoud DICKO au siège de la  Coordinations  des Mouvements Association et Sympathisants (CMAS)  voués à sa cause), il ressort que   l’homme se soucie  beaucoup du devenir du pays. Aussi  en donnant son impression sur la tenue du dialogue National en Cours,  l’imam  estime  que ‘’ c’est un dialogue entre maliens  et mon souhait est que les maliens s’entendent’’. Cependant , l’imam  DICKO n’a pas  fait de remarques  particulières  concernant  la manière  dont le dialogue devrait être organisé  ou des thèmes à débattre. Toutefois,  son  entendement laisse croire  qu’il souhaite  l’amélioration de la gouvernance. Cela s’explique par le fait   que de sa conviction ’’ plusieurs  problèmes  sont liés à la mal gouvernance’’  a indiqué  l’imam Mahmoud DICKO . Et d’ajouter que  les maux  du Mali  ont également comme nom, l’insécurité . Sur ce point , l’imam qui estime qu’il a souvent même peur  de parler  à cause des mauvaises interprétations de ses paroles,  préconise ,  un dialogue avec Iyad Ag Ghaly  et Amadou Kouffa .’’ On parle de sentiment antifrançais, je ne pense pas que ca soit le cas, nous partageons beaucoup de choses avec la France. Les populations  souffrent d’une crise  qui a  duré et  elles constatent  qu’ils sont là(les soldats français) et il ya pas beaucoup d’améliorations . Il faut dialoguer avec Amadou Koufa et Iyad Ghaly’’  a laissé entendre l’imam  qui reste confiant  que la  fin de la crise peut également venir de là. En l’interrogeant à  propos des paroles a lui attribuées  dans lesquelles   il aurait confié  qu’entre le président de la République Française M. Emmanuel  Macron  et les présidents  du G5 Sahel, il   n’ y aura aucune  clarification  de part et d’autre , l’imam a confirmé les propos . ‘’ j’ai parlé comme si je parlais à un fils  et ces  propos  étaient juste pour lui expliquer que  le président  français  et  ceux du G5 Sahel sont tous sous pression de leur population,    l’invitation est faite dans un contexte marqué par la douleur de la mort des 13 soldats  français… la preuve  aujourd’hui on ne parle plus de clarification’’  a indiqué Mahmoud DICKO . Globalement l’imam Mahmoud DICKO  estime que les maliens doivent s’entendre pour   gagner la bataille pour la  paix.

ALEXIS

Source : Le Radar

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