Dissolution de la CMAS : Le pourquoi

En Conseil des ministres du mercredi 6 mars dernier, le gouvernement du Mali a annoncé la dissolution de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS). Au regard du contenu du communiqué gouvernemental, les péchés commis par la CMAS dont l’Imam Dicko le est parrain sont nombreux.

En effet, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a justifié le motif de cette dissolution par les raisons suivantes : « Depuis un certain temps elle s’adonne à des activités contraires à ses objectifs et à son statut. La CMAS, créée en vue d’œuvrer pour la stabilité et la paix sociales, s’est transformée en un véritable organe politique de déstabilisation et de menace pour la sécurité publique, comme en témoignent la sortie médiatique de son Coordinateur Général, le 07 octobre 2023, suite à l’annonce du léger report de l’élection présidentielle et la tenue de propos de dénigrement des autorités de la transition sur une chaîne de télévision privée. En outre, le parrain de la CMAS s’adonne clairement à des activités subversives susceptibles de troubler l’ordre public, notamment à travers ses récentes visites à l’extérieur et ses rencontres officielles avec des personnalités de puissances étrangères sur des questions d’intérêt national sans l’autorisation des autorités du Mali. Cette circonstance constitue un manquement aux dispositions statutaires de la CMAS et une atteinte aux intérêts supérieurs du pays », a dénoncé le ministre avant d’enfoncer le clou en ces termes : « Par ailleurs, il convient de signaler que la CMAS, de la délivrance de son récépissé à nos jours, n’a jamais déposé ses rapports d’activités, ni informé l’Administration des changements et modifications intervenus en son sein. Cette situation est contraire aux dispositions de la loi relative aux associations. »

8-Mars : les neurones aussi

A l’occasion de la commémoration de la journée internationale des femmes, le ministère des Transports et des Infrastructures n’a pas pensé qu’au côté festif de la journée. Dirigé par une dame en la personne de Mme Dembélé Madina Sissoko, le département ministériel a mis l’occasion à profit pour organiser une conférence-débats sur la promotion de la sécurité routière.

Les échanges ont porté sur la participation des femmes à la vulgarisation du Code de la route, à la promotion de la sécurité routière, les documents de transport et la protection de la voie publique. Aussi, des attestations de reconnaissance ont été remises à certaines femmes qui se sont distinguées. Il s’agit de la ministre elle-même ainsi que deux mécaniciennes de train, deux conductrices de camions gros porteurs et une inspectrice de permis de conduire.

Automobile: Angata, même sans carburant

Alors que la crise énergétique bat son plein dans le pays, la société IB Group se montre résiliente avec le lancement d’une filiale dénommée Angata spécialisée dans la vente des voitures électriques à Bamako.

Selon le promoteur de cette initiative audacieuse malgré le délestage récurrent, Angata assurera, dans un premier temps, le transport urbain à Bamako avec des véhicules électriques. Dans un second temps, elle envisage de construire une usine de montage de véhicules électriques au Mali.

 

Rassemblées par

Alassane

Mali Tribune

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