Comité de suivi de l’accord à Kidal : Une chance pour la paix au Mali
C’est au cœur de l’Adrar des Ifoghas, dans la cité de Kidal que les parties à l’accord seront autour de la table pour scruter minutieusement le menu de la paix et promouvoir la richesse de la diversité malienne dans l’unité. Au cours d’ une réunion de haut niveau, qui s’est ouverte à Bamako le lundi 8 février, le secrétaire générale du ministère en charge de la Réconciliation nationale, Attaher Ag Iknane a souligné la volonté du gouvernement de la Transition, de mettre en œuvre l’accord pour la paix et la réconciliation nationale. La 43ème session du Comité de suivi de l’accord (CSA) se tiendra en moins de trois semaine après une visite de six membres du gouvernement de transition (lundi 25 et mardi 26 janvier), à Kidal, symbole d’une dynamique de paix et de réconciliation nationale.
Comme pour préparer les recettes de cette rencontre inédite, car le tout premier Comité de suivi de l’accord à Kidal (CSA) depuis la signature de l’accord en 2015, une réunion de haut niveau s’est ouverte à Bamako le lundi 8 février, autour de cet Accord pour la paix et la réconciliation nationale, négocié à Alger par la médiation internationale entre le gouvernement et les groupes armés. Elle discute des questions de défense et de sécurité au moment de la mise en jambe de l’armée nationale reconstituée ; donc inévitablement les questions de désarmement, démobilisation, et réinsertion ou réintégration (DDR), de mécanisme opérationnel de coordination (MOC), embryon des nouvelles FDSM, sous l’égide de la Commission Technique de Sécurité (CTS) ; de quotas (civils et militaires)… Ainsi à l’orée de ce CSA qui se tient à Kidal le jeudi 11 février, il s’agit de réunir dores et déjà à Bamako (hasard de calendrier ou voulu), les parties signataires de l’accord et le gouvernement (par exemple le secrétaire générale du ministère de la Réconciliation nationale, Attaher Ag Iknane, le chef d’État-major général des Armées, le général Oumar Diarra…) en vue d’accorder les violons pour une symphonie harmonieuse. Ainsi, le chef d’État-major général des Armées, le général Oumar Diarra, a signalé la rentrée dans les centres de formation militaire de 451 ex combattants, reconnus aptes à l’issue des opérations de rattrapage, qui seront très prochainement intégrés dans les forces armées et de sécurité.
La 43ème session du Comité de suivi de l’accord (CSA) se tiendra en moins de trois semaine après une visite de six membres du gouvernement de transition (lundi 25 et mardi 26 janvier), à Kidal, symbole d’une dynamique de paix et de réconciliation nationale.
Aussi faut-il rappeler que le CSA à Kidal se tient quelques jours après l’annonce par la CMA de la création d’une zone de défense et de sécurité dans le Gourma, suscitant ainsi une réaction du gouvernement malien, contre « une transgression du cessez le feu entre les parties et dont les clauses les engagent à conserver leurs positions » et une violation des dispositions des articles 17, 25 et 29 de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger relatives aux questions de défense et de sécurité. C’est dire que Boualem Chebihi, Ambassadeur d’Algérie au Mali aborde cette session du CSA à Kidal tel un examen de passage en classe supérieure. Bonne chance au CSA.
B. Daou
Le Républicain