CCDP et L’ABFN mutualisent leurs efforts pour outiller une trentaine de journalistes sur les enjeux de la sauvegarde du fleuve Niger
Le mercredi 19 février 2020, la maison de la presse a abrité la 1ère édition de la journée d’information et de sensibilisation des hommes de médias, organisée par le CCDP (Cadre de Concertation des Directeurs de Publications), sur le Fleuve Niger, avec l’accompagnement de l’agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN).
Pour l’occasion, une trentaine de journalistes ont pris part à ladite journée jugée utile d’après eux. Ainsi, ayant comme devise «Ensemble pour le renouveau de la presse», le CCDP reste l’une des faîtières la plus active en matière de renforcement des capacités des hommes de médias.
Pour rappel, après une telle journée sur la loi régissant la presse au Mali (l’éthique et de Déontologie) en partenariat avec la Haute Autorité de Communication (HAC), sur le RAMED et les missions de l’ANAM et les responsables de la Caisse Nyésigiso, le coordinateur du CCDP non moins directeur de publication du «Le Caïman Inde», a jugé opportun pour mettre certains de ses confrères au parfum de la sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources au Mali à travers cette journée d’information.
C’est pourquoi, pour la énième fois qu’il a organisé cette journée en partenariat avec l’ABFN en vue de mieux outiller les journalistes venus de tout horizon du pays et dans des différents médias (la radio, la presse en ligne, la télévision et la presse écrite).
En outre, d’entrée de jeu de cette première journée d’information du CCDP avec l’organe en charge du Fleuve Niger ( ABFN), le représentant de la maison de la presse, Boubacar Talata Maïga a souhaité la bienvenue aux hôtes du jour avant de laisser entendre qu’il est ravi pour la tenue de cette journée à l’intention des journalistes. D’après lui, entretenir aujourd’hui les journalistes sur la présente thématique est plus que jamais nécessaire car dit-il, le «Fleuve Niger» est en danger et qu’il faut obligatoirement une synergie d’action entre la presse et l’organe en charge de sa sauvegarde (ABFN) pour que les uns et les autres comprennent mieux les enjeux pour le Mali.
Visiblement requinqué par le fait que les journalistes présents pour la circonstance ont affiché leurs volontés de suivre l’atelier avec assiduité, le coordinateur du CCDP, notre confrère Aboubacar Bany Zan s’exprimera en ces termes : «Malgré la difficulté du moment, l’Agence du Basin du Fleuve Niger a voulu que cette journée d’information se tienne compte tenu des enjeux cruciaux autour du Fleuve Niger… ».
Ainsi, a-t-il poursuivi, connaissant l’importance capitale et précieuse du Fleuve Niger, qu’il est indispensable de doter les hommes de médias que si le Fleuve Niger» est agressé par des comportements périlleux dus aux comportements abusifs et mercantilistes des hommes que notre suivie même sera en danger car martèle-t-il ce fleuve est notre source vitale.
Il a par ailleurs, ajouté que n’eût été l’existence des structures spécialisées comme l’ABFN pour poser des actions de sauvegarde de l’incontournable fleuve. Pour lui, cette journée d’information et de sensibilisation a pour but non seulement de faire un exposé de différentes agressions de l’homme sur le Fleuve Niger, mais aussi de mettre l’accent sur les missions, les grandes réalisations de l’agence du Basin du fleuve Niger.
Ainsi, de son côté le directeur général adjoint de L’ABFN, Moussa Diamoye, a dans son allocution d’ouverture des travaux de la journée exhorté les participants à suivre avec assiduité la communication. Pour ce faire, une équipe compétente d’experts a édifié la lanterne des hommes de médias. Présentant sa structure, le directeur général adjoint de L’ABFN, Moussa Diamoye, dira que l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) est un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA), créée par l’Etat Malien suivant l’ordonnance N° 049/P-RM du 29 mars 2002 et organisée suivant le Décret n° 289/P-RM du 30 mai 2002. Elle a pour tutelle le Ministère en charge de l’Environnement.
Après ces différentes discours d’ouverture, place a été réservée aux différentes communications. Lesquelles étaient autour des principaux modules dont la gestion intégrée des ressources en eau : historique et marqueurs clés de la GIRE, ses définitions et ses quatre principes, les objectifs de développement durable (ODD), notamment l’objectif avec un focus sur la cible 6.6, les notions de bassin versant, de sous bassin et de tête de sous bassin : pourquoi une gestion des ressources en eau à l’échelle du bassin ?…
Plus de trois heures de temps d’horloge de communications, lesquelles ont été faites par les experts de l’ABFN, qui ont permis aux participants de soulever plusieurs de leurs préoccupations sur les enjeux et autres questions concernant la vie du fleuve Niger. Au terme de la journée, les journalistes se sont dits satisfaits pour sa tenue surtout la qualité des débats qui était à la hauteur, ont-ils estimé. Pour eux, c’est nécessaire la vulgarisation des messages d’information et sensibilisation sur le fleuve Niger à l’endroit de la population afin que celle-ci, s’engage pour la sauvegarde de notre patrimoine commun.
Ousmane Diakité
La Seconde