Cas de non-respect du délai : L’Adéma pourrait quitter le navire
L’Adéma-PASJ est l’un des partis politiques qui ont accompagné la Transition au Mali dès ses premières ères. Mais en cas de violation du délai fixé à mars 2024, l’Adéma pourrait bel et bien quitter le navire de la Transition, peut-on conclure à partir des propos d’un des responsables du parti en marge de la commémoration du 26 mars au siège du parti le samedi dernier.
Un des responsables du parti Adéma, non moins membre du comité exécutif, nous a confié que d’abord pour le parti Adéma, une transition doit-être de courte durée. A l’en croire, le parti Adéma est dans un cadre d’accompagnement de la Transition. “Un accompagnement sincère et franc”, martèle-t-il, ajoutant que l’Adéma s’en tient à l’engagement pris par les autorités de la Transition, c’est-à-dire organiser les élections à la date prévue, le 24 février 2024.
Si cela n’est pas le cas, c’est-à-dire si les autorités ne tiennent pas les élections à la date indiquée, sous réserve, ledit responsable se limite à dire que l’Adéma va apprécier et qu’il existe un cadre de concertation qui a été créé dans ce sens pour toutes ces discussions. Il dira plus loin : “Pour nous, une transition par essence, par définition c’est de courte durée et cela pour ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir et pour le pays”.
On peut juste conclure que si la Transition dépasse le délai, ce serait très probablement sans l’Adéma-PASJ. “Chaque fois que des évènements vont subvenir, qui nécessitent que l’Adéma s’exprime, l’Adéma le fera”, soutient un autre membre du comité exécutif pour indiquer ce que fera le parti si la Transition dépassait le délai imparti.
Koureichy Cissé
Mali Tribune