Accidents sur la voie publique : Quand les signalisations verticales sont ignorées
Au Mali, le respect du code de la route n’est pas une priorité pour les usagers. Les panneaux de signalisation qui orientent les usagers sont rarement respectés. Encore moins les signalisations verticales sur les voies bitumées !
Au Mali, ils sont peu nombreux qui connaissent et respectent les signalisations verticales. C’est comme si chacun faisait comme bon lui semble. Conséquences : bouchons, accidents voire carambolages à longueur de journée. Les signalisations, à la fois verticales et horizontales, constituent un volet important du code de la route.
A observer leur comportement, on a l’impression que pour de nombreux usagers, les signalisations verticales sont faites pour embellir le goudron et non pour être respectées. Nombreuses sont ainsi les victimes par an de ces ignorances et mépris des usagers de nos voies publiques
Le Rapport 2019 de l’Anaser ne recense-t-il pas 8460 victimes, dont 663 tués et 7797 blessés ? Malgré ces chiffres qui devrait interpeller, les autorités en charge de la sécurité routière peinent à imposer aux usagers des comportements pour casser leur l’incivisme devenu un véritable drame national.
Créée pour le besoin de la cause, l’Anaser doit entreprendre des mesures plutôt énergiques que de se livrer à son cinéma habituel qui a montré ses limites : celui de ces jeunes garçons et filles distribuant des flyers sur les altères de la capitale. Elle peut mieux marquer, par exemple, sa présence à des heures de pointe sur les voies publiques pour sensibiliser, orienter les usagers et éventuellement les rappeler à l’ordre.
Drissa Togola
Un peu d’histoire : la priorité à droite
‘’Le Code de la route, formulé en 1904 par Jules Perrigot, vice-président de la Fédération des Automobile-Clubs, a été adopté par ceux-ci au 1er Congrès international de tourisme et de circulation automobile sur routes les 11-16 décembre 1905. C’est là que la priorité à droite a été proposée’’…afin d’éviter les accidents. Malheureusement, elle n’est pas respectée au Mali.
Source: Le Challenger