Front social : Les financiers menacent d’aller en grève à partir du 14 août prochain
Rien ne va plus entre les financiers et les autorités maliennes. Pour preuve, dans un préavis de grève adressé au ministre du Dialogue Social, du Travail et de la Fonction Publique, le 30 juillet 2019, la Coordination des comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS de la primature et des Département ministériels exige l’amélioration des conditions de vie et de travail des financiers à travers la relecture de deux décrets. Ainsi, la Coordination des comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS de la primature et des Département ministériels se propose d’observer trois jours de grève à compter du mercredi 14 août 2019 à 07h30 au vendredi 16 août 2019 à 18h00 pour reprendre le travail le lundi 19 août à 2019 à 07 h 30 mn. « Si toutefois un accord n’est pas parvenu entre les deux parties, la Coordination des Comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des Départements ministériels se propose d’observer à nouveau cinq jours de grève allant du lundi 26 août 2019 à 07h30 au vendredi 30 août 2019 à 18 heures pour reprendre le travail le lundi 02 septembre 2019 à 07 h 30 mn », précise le coordinateur Issa Synayoko, inspecteur du Trésor.
«Considérant notre requête sans suite relative à la relecture des deux décrets : le Décret n°2018- 0451/P-RM du 5 juillet 2018 et le Décret n°2018-0653/P-RM du 8 août 2018. La Coordination des Comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS et des DFM de la Primature, et des Départements ministériels demande la relecture desdits décrets », c’est en substance ce qui ressort du préavis de grève de trois jours et de cinq jours de la Coordination des comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS de la primature et des Département ministériels adressé au ministre du Dialogue Social, du Travail et de la Fonction Publique, Hamadoun Dicko. Dans ce préavis de grève, la Coordination des comités Syndicaux souhaite que les dispositions du Décret n°2018-0541/P-RM du 5 juillet 2018 soient en intégralité élargies aux personnels des DAF, des CPS et des DFM de la Primature et des départements ministériels. En outre, la Coordination des comités Syndicaux souhaite que la prime de sujétion pour risque soit ramenée à 25% du salaire au lieu de 10% pour le personnel de la DAF et des DFM, de la Primature et des départements ministériels. Enfin, la Coordination des comités Syndicaux souhaite que les dispositions du Décret n°2018-0653/P-RM du 8 août 2018 soient en intégralité élargies aux personnels des DRH des départements ministériels. « La Coordination des comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS de la primature et des Département ministériels se propose d’observer trois jours de grève à compter du mercredi 14 août 2019 à 07h30 au vendredi 16 août 2019 à 18h00 pour reprendre le travail le lundi 19 août à 2019 à 07 h 30 mn. Si toutefois un accord n’est pas parvenu entre les deux parties, la Coordination des Comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des Départements ministériels se propose d’observer à nouveau cinq jours de grève allant du lundi 26 août 2019 à 07h30 au vendredi 30 août 2019 à 18 heures pour reprendre le travail le lundi 02 septembre 2019 à 07 h 30 mn », conclut le préavis de grève signé par le Coordinateur, Issa Synayoko, Inspecteur du Trésor. Outre ce préavis de grève, le Coordinateur des Comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des Départements ministériels a adressé, le 30 juillet 2019, une lettre circulaire aux Directeurs et Chefs de service avec comme Objet « Information relative au service minimum ». Dans cette lettre circulaire, le Coordinateur des Comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des Départements ministériels a informé les Directeurs, les chefs de services et Agents que le service minimal sera assuré uniquement par les Directeurs, c’est à dire les travailleurs nommé par Décret pris en Conseil de Ministres. « Il revient à l’Etat et aux organisations syndicales de se conformer aux décisions de la sixième édition 2018 du Comité de la Liberté Syndicale de l’Organisation Internationale du travail. Selon ces décisions l’esprit du service minimal se résigne à certains secteurs vitaux expressément cités dans la résolution », a-t-il dit. Avant de rappeler aux Directeurs et Chefs de services que l’article 116 de la Constitution du Mali de 1992 précise que tous traités, conventions ou accords dont le Mali est signataire dès sa publication priment sur les textes locaux. « Toute fois la coordination ne serait plus passive face à la violation de la constitution par des représentants de l’Etat dans le seul but de se maintenir à leurs postes ou de camoufler leurs médiocrités. Les auteurs de la violation de la constitution répondront à leurs actes devant la Section Administrative de la Cours d’appel », a conclu le Coordinateur Issa Synayoko.
M.K.D
Source: Le republicain mali