Déforestation, Combustibles fossiles, Gaz à effet de serre, Nucléaire… : L’homme-prédateur s’est ouvert les portes de… l’enfer
Nos jours et nos nuits deviennent de plus en plus intenables du fait du réchauffement climatique. Ce malgré les sommets et leurs innombrables résolutions et recommandations qui restent lettre-morte. Le plus grand prédateur de tous les temps, n’en a cure, car n’agissant que pour ses intérêts. Ses multiples activités dérèglent le climat.
Planter des arbres est un acte noble. Mais l’homme, lui, préfère détruire plus d’arbres qu’il n’en plante. Pire, les activités qu’il a choisi de mener le conduisent tout droit en enfer. La chaleur, partout, règne en maîtresse absolue. La forte chaleur secoue la planète terre.
Au Brésil, la température a dépassé 60 degrés la semaine écoulée. Une première semble- t-il. Rio est certes loin de Bamako, mais les températures varient d’un pays à un autre et ont la chaleur en commun. Dans la région de Kayes au Mali, à Ségou, ou encore dans le district de Bamako, les services de Mali Météo ont enregistré, la semaine écoulée, des températures à plus de 40 degrés.
Les émissions de gaz à effet de serre se répandent comme une couverture, autour de la Terre et retiennent la chaleur du soleil. Ce phénomène s’appelle changement climatique.
Les «Grandes» industries ne sont pas blanches comme neige dans le réchauffement climatique. L’Accord de Paris, signé en 2015, vise à maintenir le réchauffement en dessous de 1,5 degré. Mais depuis, les efforts des grandes puissances, grands émetteurs de gaz à effet de serre à travers les usines, ne sont pas à hauteur de cette ambition. Pourtant, les conséquences se font sentir chaque année, principalement sur l’Afrique, qui a moins d’usines et moins d’émission de gaz à effet de serre, mais qui est le continent le plus frappé par le réchauffement climatique.
Au Mali, le ministère de l’Education nationale n’a pas attendu longtemps pour agir face à la «menace», qui semble avoir un impact sur le nombre croissant de décès constatés ces derniers jours. Il a pris la décision d’instruire de réaménager l’emploi du temps des écoles fondamentales, du fait de la canicule, afin de «préserver la santé des apprenants et des enseignants».
Cette mesure devrait en outre inspirer l’urgence de redonner du sens à la plantation des arbres dans le milieu scolaire voire universitaire. Elle devrait également inciter à sévir plus que jamais contre la coupure abusive des arbres.
Ousmane Tangara
Le Challenger