Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : Une vague d’indignation au sein des Nations Unies
Suite à l’attaque terroriste meurtrière contre deux mosquées à Christchurch en Nouvelle-Zélande le vendredi dernier, beaucoup de hauts responsables de l’Organisation des Nations unies se sont exprimé. En plus de la présentation des condoléances adressée aux familles des victimes, ils ont tous condamné fermement cette attaque raciste et lâche.
Dans la journée du vendredi, jour de grande prière pour la communauté musulmane, deux mosquées de la troisième grande ville de la Nouvelle-Zélande, Christchurch ont été la cible d’un attentat terroriste meurtrier. Le bilan est très lourd, selon l’ONU, 49 personnes tuées et 20 autres grièvement blessées. Le conseil de sécurité des Nations unies a observé une minute de silence en hommage aux victimes de cet attentat, le vendredi même, dans l’après-midi. Le secrétaire général des nations unies, Antonio Guterres s’est dit « choqué et consterné ». Dans une déclaration devant la presse, son porte-parole dit : « Le secrétaire général rappelle le caractère sacré des mosquées et de tous les lieux de culte. En ce jour saint pour les musulmans, il a appelé tous les peuples à manifester leur solidarité avec la communauté musulmane en deuil ». La présidente de l’assemblée générale des Nations unies, Maria Fernanda Espinosa Garcès, a condamné l’attaque en ces termes : « L’attaque terroriste en Nouvelle-Zélande est tragique, inacceptable et doit être condamnée ». Elle finit par ajouter : « Nous devons faire plus pour lutter contre l’intolérance, le discours de haine et l’extrémisme pour le bien de l’humanité ». La directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) quant à elle, dira que c’est « une attaque insensée contre une communauté pacifique et le droit universel à la liberté de culte ». Dans cette attaque, figure parmi les victimes, beaucoup de réfugiés et migrants, a indiqué le directeur général de l’organisation internationale pour les migrations (OIM), Antonio Vitorino, profondément attristé. Sur ce point, la Première ministre de la Néo-Zélandaise dira, se référant aux personnes d’origine étrangère touchées par l’attaque que « la Nouvelle-Zélande est leur maison, ils sont nous ». Une réaction humblement saluée par le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi qui a qualifié cette réaction de la Première ministre d’ « une leçon de leadership » « à l’heure ou tant de politiciens du monde entier parle contre les réfugiés et les migrants et alimentent l’Islamophobie pour remporter des élections ». Michelle Bachelet, haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, pour sa part, trouve que cette attaque est un « autre terrible rappel que le racisme tue » tout en soulignant que « le racisme est contraire à tout ce que nous défendons ». Le chef de l’Organisation des Nations unies a réaffirmé selon les Nations-Unies, l’urgence « de mieux travailler ensemble au niveau mondial pour lutter contre l’islamophobie et éliminer l’intolérance et l’extrémisme violent sous toutes leurs formes ».
ISSA DJIGUIBA
Le Pays