Demande de pardon au peuple malien : IBK s’inspira-t-Il du russe Boris Eltsine ?

Les observateurs sont unanimes : le Mali va très mal. Bien qu’ayant hérité d’un pays en crise, IBK, à cause de la mauvaise gestion, l’a plongé davantage dans le précipice. Annoncé comme un Messie et plébiscité à la magistrature suprême avec un score record (77,78% de suffrages), IBK fut une grande déception, certes. Mais cela ne doit nullement nous pousser à demander ou exiger sa démission et la fin de son régime. Qu’à cela ne tienne, IBK doit avoir le courage de faire profil bas, laisser le gouvernement agir et demander pardon au peuple malien, qui est en définitive la première institution du Mali, l’institution intemporelle par excellence.

Il doit cependant s’inspirer du discours prononcé par le président de l’un des pays les plus puissants de la planète. L’intégralité du discours par l’ancien Président de la Russie, Boris Nikolaïevitch Eltsine !

« Mes amis, Mes chers amis,

C’est aujourd’hui la dernière fois que je m’adresse à vous la veille du Nouvel An. Mais ce n’est pas tout. C’est aujourd’hui la dernière fois que je m’adresse à vous en tant que président de la Russie.… Que la Russie s’engage dans le nouveau millénaire avec de nouveaux hommes politiques, de nouveaux visages, de nouveaux individus intelligents, forts, énergiques…

Pourquoi me cramponner à mon siège six mois de plus alors que le pays possède une personnalité forte (Poutine) qui mérite de devenir président et en qui presque tous les Russes ont placé leurs espoirs d’avenir ?

Je regrette que tant de nos rêves ne se soient pas réalisés. Que des choses que nous pensions faciles se soient révélées terriblement difficiles. Je regrette de n’avoir pas été à la hauteur des espoirs de ceux qui ont cru que nous pourrions, d’un seul effort, d’un seul élan puissant, quitter d’un bond notre passé totalitaire gris et stagnant et accéder à un avenir civilisé, brillant et riche. J’y ai cru moi-même…

Je ne l’ai encore jamais dit, mais je veux que vous le sachiez. J’éprouve au fond de mon cœur la douleur de chacun d’entre vous. J’ai passé des nuits d’insomnie, des périodes douloureuses à me demander ce que je pourrais faire pour améliorer un tout petit peu la vie… Je m’en vais. J’ai fait ce que je pouvais… Une nouvelle génération arrive ; elle pourra faire plus et mieux ». No comment !

Sambou Sissoko

SourceLe Démocrate

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