Coronasvirius: ce que dit l’Islam

L’interdiction de fuir une région touchée par une épidémie Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 243 : « n’as-tu pas vu ceux qui sont sortis de leurs demeures par crainte de la mort alors qu’ils étaient plusieurs milliers ? Allah leur a dit : Mourrez ! Puis II les a ressuscité.Certes Allah accorde Ses faveurs aux gens mais la plupart des gens ne remercient pas ».

 

D’après Sa’id Ibn Joubeyr, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit à propos de ce verset : « ils étaient quatre mille et sont sortis pour fuir l’épidémie. Ils ont dit : nous allons aller sur une terre dans laquelle il n’y a pas la mort. Puis lorsqu’ils étaient à tel ou tel endroit, Allah leur a dit : Mourrez ! Plus tard, un Prophète parmi les Prophètes est passé vers eux et a invoqué Son Seigneur pour qu’il les fasse revivre et alors II les a ressuscité ». (Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir vol 4 p 414 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun p 233)

D’après Ousama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (PSL) a dit à propos de l’épidémie : « si vous entendez qu’il est présent dans une terre, ne vous y rendez pas. Et si il est présent dans une terre où vous êtes alors ne sortez pas pour le fuir » (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3473 et Mouslim dans son Sahih n°2218)

Premièrement : le fait de fuir l’épidémie est un grand péché.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « le fait de fuir du ta’oun est comme le fait de fuir lors de la bataille » (Rapporté par Ibn Sa’d et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1292)

Le fait de fuir lors de la bataille a été mentionné par le Prophète (PSL) parmi les septs grands péchés qui font tomber dans la perdition.

L’imam Ibn Khouzeima (mort en 311 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans son Sahih dans le chapitre intitulé : « Le fait de fuir du ta’oun fait partie des grands péchés ».(Voir Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun de l’imam Ibn Hajar p 275)

Deuxièmement : Dans le cas où l’intention de la personne n’est pas de fuir l’épidémie mais de voyager pour une autre cause (travail, famille…), lui est-il permis de quitter une terre sur laquelle l’épidémie est présent ?

Il y a deux cas possibles :

– Le premier cas est le Qül d’une personne gui est atteinte par la maladie où QR craint qu’elle soit atteinte la maladie. Dans ce cas, il lui est interdit de quitter la terre où l’épidémie est présente même si son intention n’est pas de fuir.

Cheikh ‘Otheimine a dit à propos des gens qui veulent quitter la terre où la maladie est présente pour une autre raison que la fuite : « Est-ce que nous permettons à la personne de partir si nous craignons qu’elle soit touchée par la maladie ? La réponse que nous ne lui permettons pas mais plutôt nous lui interdisons cela ». (Charh Al Mumti’ vol 11 p 111)

-Le second cas est le QM est le cas d’une personne sommes, sûr qu’elle n’est pas atteinte par la maladie.

Il y a trois solutions possibles concernant ce cas-là :

a-la personne est en bonne santé et veut partir avec l’intention de fuir l’épidémie.Nous avons expliqué plus haut que ceci est interdit et fait partie des grands péchés.

b-la personne est en bonne santé et veut partir avec une intention autre que fuir l’épidémie comme un voyage déjà prévu auparavant, un voyage pour cause familiale, pour cause de travail… Ici, les savants sont en consensus sur le fait qu’il est permis à cette personne de voyager et de quitter la terre sur laquelle l’épidémie est présente.

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « les savants sont en consensus sur le fait qu’il est permis de sortir de la terre touchée par l’épidémie pour une occupation ou une cause autre que le fait de fuir». (Charh Sahih Mouslim, hadith n°2218)

c-la personne est en bonne santé et veut partir pour une cause familiale, de travail ou autre et ajoute à cela l’intention de fuir l’épidémie.

L’imam Ibn Hajar a mentionné que les savants ont divergé sur cette question et que l’avis du compagnon ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) est que dans ce cas il est permis de voyager.

L’interdiction de rentrer dans une région touchée par une épidémie

D’après ‘Abder Rahman Ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit à propos de l’épidémie : « si vous entendez qu’il est présent dans une terre, ne vous y rendez pas. Et si il est présent dans une terre où vous êtes alors ne sortez pas pour le fuir » (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5730 et Mouslim dans son Sahih n°2219)

L’imam Ibn Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit: « dans son interdiction de rentrer dans une terre où il y a l’épidémie et de sortir d’une terre où il est présent, le Prophète (PSL) a rassemblé pour sa communauté la meilleure manière de se préserver de la maladie. En effet, en rentrant dans une terre où l’épidémie est présent revient à s’exposer à la maladie, la personne qui fait cela met sa propre personne en danger et cela est en contradiction avec la législation islamique et avec la raison… ». (Zad Al Ma’ad vol 4 p 42)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « si quelqu’un entend que l’épidémie est présent sur une terre, lui est- il permis de s’y rendre ? La réponse est : Non, cela n’est pas permis car le Prophète (PSL) a dit : ‘Si vous entendez qu’il est présent dans une terre, ne vous y rendez pas’ et car cela rentre dans le fait que la personne se jette elle-même dans la perdition et car cela rentre dans le verset : ‘Ne tuez pas vos propres personnes’. Comment est-il pensable de rentrer dans une terre où se trouve l’épidémie ? ! Celui qui fait cela est comme une personne qui se jette dans le feu pour brûler dedans. ». (Charh Al Mumti’ vol 11 p 111)

Le fait de pratiquer les causes médicales et religieuses afin qu’Allah préserve la personne de la maladie

Premièrement : Le fait de pratiquer les causes médicales, qu’Allah préserve la personne de la maladie

Il faut limiter au maximum les contacts et les regroupement entre les gens entre les gens et il faut également prendre les médicaments ou faire les injections qui sont bénéfiques pour être protégé de la maladie.

Ceci est montré par les textes authentiques et les paroles des savants.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit : « tu dois fuir le lépreux de la même manière que tu fuis devant un lion ». (Rapporté par Abou Nou’aym et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°783)

D’après Ach Charid Ibn Souweyd Al Thaqafi (qu’Allah l’agrée) : dans la délégation de Thaqif, il y avait un lépreux.

Le Prophète (PSL) lui a fait parvenir le message suivant : « Nous avons certes reçu ton serment d’allégeance. Tu peux repartir ». (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2231)

D’après ‘Orwa (était le fils de Zoubayr Ibn Al ‘Awam, compagnon du prophète) : un jour, alors qu’il y avait un autre enfant avec moi, je suis allé vers Zoubayr (qu’Allah l’agrée) et il y avait vers lui un homme lépreux.

J’ai voulu toucher cet homme mais Zoubayr (qu’Allah l’agrée) m’a fait signe de ne pas le faire et m’a ordonné de partir car il détestait le fait que je le touche. (Rapporté par Al Bayhaqi dans Chou’ab Al Iman n°1296 et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun p 288)

D’après Chourahbil Ibn Chouf a : L’épidémie est apparu et alors ‘Amr Ibn Al ‘As (qu’Allah l’agrée) a dit : « C’est certes un châtiment qui est venu. Vous devez vous disperser pour être protégés de lui ».

(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n° 17755 et authentifié par Cheikh Shou’ayb Arnaout dans sa correction du Mousnad). Et dans une autre version, il a dit : « Ceci est certes un châtiment qui est venu. Vous devez le fuir en vous rendant dans les routes entre les montagnes et dans les vallées». (Rapportée par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°22136)

Cela ne signifie pas le fait de fuir de la région mais simplement que les gens doivent se disperser et ne pas rester regroupés ( mesures de distanciation sociale). Il a été rapporté que ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a été informé de la parole de ‘Amr Ibn Al ‘As (qu’Allah l’agrée) et qu’il l’a approuvé. (Voir Tarikh Tabari p 655/656 ; Al Bidaya Wa Nihaya de l’imam Ibn Kathir vol 10 p 43)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « il n’y a pas de mal à ce que la personne utilise des médicaments et des injections qui protègent de l’épidémie ou afin d’en être guéri. Ceci ne constitue pas un manque dans la confiance en Allah et au contraire ceci fait partie de la confiance en Allah. En effet, pratiquer les causes qui permettent d’être protégé de la perdition et du châtiment est une chose qui est demandée. Et celui qui s’en remet à Allah, ou prétend s’en remettre à Allah, mais ne pratique pas les causes ne place pas, en réalité, sa confiance en Allah ». (Charh Riyad Salihin vol 6 p 572)

Cheikh Souleyman Ruheili a dit : « dans la législation islamique, le salam est une parole et le fait de se serrer la main est un ajout dans la bienfaisance. Et aujourd’hui, la bienfaisance est de délaisser la poignée de main car le fait de repousser les méfaits passe avant le fait d’obtenir un bienfait.

Ainsi, j’encourage tous les musulmans à se contenter du salam par la parole et à délaisser la poignée de main, de limiter les sorties de leurs demeures, de limiter les rassemblements qui ne sont pas indispensables et d’accorder une attention toute particulière à la propreté et enfin de placer leur confiance en Allah à chaque instant ».

Deuxièmement : Le fait de pratiquer les causes religieuses afin qu’Allah préserve la personne de la maladie

De manière générale, il faut que la personne multiplie les invocations en demandant à Allah de la préserver de la maladie.

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : le Prophète (PSL) disait régulièrement : « O Allah ! Je demande protection auprès de Toi contre le haras, contre la folie, contre la lèpre et contre les mauvaises maladies». (Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1554 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)

En phonétique : Allahoumma Inni A’oudhou Bika Min Al Barasi Wal Jounouni Wal Joudhami Wa Sayyiil Asqam

Enfin, il y a des formules de rappel qui sont à faire le matin, l’après-midi et la nuit qui permettent, avec la permission d’Allah, d’être protégé contre tout mal.

Par soucis de rester concis, nous n’en mentionnerons que trois.

1. Le fait de réciter les trois dernières sourates du Coran à trois reprises le matin et l’après-midi

D’après ‘Abdallah Ibn Khoubaib (qu’Allah l’agrée): Nous sommes sortis dans une nuit pluvieuse et très obscure pour nous rendre auprès du Prophète (PSL) afin qu’il fasse imam pour nous.

Nous l’avons trouvé et il a dit: « Avez-vous prié? »

Alors je n’ai rien dit.

Il m’a dit: « Dis! », mais je n’ai rien dit.

Puis il m’a dit: « Dis! », mais je n’ai rien dit.

Puis il m’a dit: « Dis! »

J’ai dit: O Messager d’Allah! Que dois-je dire ?

Le Prophète (PSL) a dit: « Tu dois dire : ‘Qoul Houwa Allahou Ahad’ et les deux protectrices trois fois le matin et l’après-midi, cela te suffira contre toute chose »

(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°5082 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)

‘Qoul Houwa Allahou Ahad’ est la sourate n°112 et les ‘deux protectrices’ sont les sourates n°113 et n°114.

Les savants sont tous d’accord sur le fait que si la personne fait les invocations du matin après la prière du sobh, elles auront été faites dans le temps légiféré.

Les savants sont tous d’accord sur le fait que si la personne fait les invocations de l’après- midi après la prière du ‘asr et avant le coucher du soleil, elles auront été faites dans le temps légiféré.

C’est à dire contre tout mal. (Awn Al Ma’boud ‘Ala Charh Sounan Abi Daoud)

Le fait de faire l’invocation suivante le matin et l’après-midi

D’après ‘Othman Ibn ‘Affan (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « Celui qui dit trois fois l’après-midi : « Au nom d’Allah, nul ne peut nuire en présence de Son Nom ni sur terre ni dans le ciel et II est l’Auditent et l’Omniscient » ne sera touché par aucun malheur inattendu jusqu’au matin. Et celui qui dit cela trois fois le matin (3) ne sera touché par aucun malheur inattendu jusqu’à l’après midi ».

Aban Ibn ‘Othman a été touché par une paralysie sur un des côtés de son corps et la personne à qui il a rapporté ce hadith s’est mise à le regarder.

Il a dit : Qu’as-tu donc à me regarder ?! Je jure sur Allah que je n’ai pas menti sur ‘Othman (qu’Allah l’agrée) et ‘Othman (qu’Allah l’agrée) n’a pas menti sur le Prophète (PSL) mais le jour où j’ai été touché par ce qui m’a touché, je me suis énervé et j’ai oublié de dire cette invocation. (Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°5088 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)

– Les savants divergent sur le moment où débute le temps des invocation de l’après-midi et sur le moment où il se termine mais ils sont tous d’accord sur le fait que si ces invocations sont dites un petit peu avant le coucher du soleil alors elles auront été dites dans leur temps.

– En phonétique : Bismillah Alladhi La Yadourrou Ma’a Smihi Chay Oun Fil Ardi Wa La Fi Sama Wa Houwa Sami’oul ‘Alim

-Les savants sont d’accord sur le fait que le temps des invocations du matin débute au lever de l’aube et ils divergent à propos du moment où il se termine.Par contre, ils sont tous d’accord sur le fait que si ces invocations sont dites après la prière du sobh elles auront été dites dans leur temps.

Le fait de réciter les deux derniers versets de la sourate Al Baqara durant la nuit

D’après Abou Mas’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soit sur lui) a dit « Celui qui récite les deux versets de la fin de la sourate Baqara dans une nuit, ces deux versets lui suffisent». (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5009 et Mouslim dans son Sahih n°808)

Il s’agit des versets 285 et 286 de la sourate Al Baqara n°2.

La nuit débute au coucher du soleil est se termine au lever de l’aube.

L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit: « L’avis juste est que le sens de cela est que ces deux versets suffisent comme protection pour la personne contre tout mal qui pourrait la toucher ». (Al Wabil As Sayyib p 156)

F. Le fait de pratiquer les causes médicales et religieuses afin qu’Allah guérisse la personne lorsqu’elle est malade

Premièrement : Le tait de pratiquer les_causes, médicales afin qu’Allah guérisse la personne lorsqu’elle est malade

Il faut que la personne consulte un médecin et qu’elle prenne les médicaments qui peuvent, avec la permission d’Allah, aider à sa guérison.

D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père) : le Prophète (PSL) a visité un malade et a dit: « ne vas-tu pas lui appeler un médecin ? ». Ils ont dit: O Messager d’Allah ! Toi tu nous ordonnes cela ?

Alors le Prophète (PSL) a dit: « Certes Allah n’a pas envoyé une maladie sans qu’il n’ait envoyé avec elle un remède ». (Rapporté par Ibn Al Hamami et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2873)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Il n’y a pas de mal à ce que la personne utilise des médicaments et des injections qui protègent de l’épidémie ou afin d’en être guéri.Ceci ne constitue pas un manque dans la confiance en Allah et au contraire ceci fait partie de la confiance en Allah. En effet, pratiquer les causes qui permettent d’être protégé de la perdition et du châtiment est une chose qui est demandée.Et celui qui s’en remet à Allah, ou prétend s’en remettre à Allah, mais ne pratique pas les causes ne place pas, en réalité, sa confiance en Allah ». (Charh Riyad Salihin vol 6 p 572)

Deuxièmement : Le fait de pratiquer les causes, religieuses qu’Allah guérisse, la personne lorsqu’elle est malade

D’après ‘Othman Ibn Abi Al ‘Ass Al Thaqafi (qu’Allah l’agrée) : je me suis plaint auprès du Prophète (PSL) d’une douleur que je ressens dans mon corps depuis que je suis rentré dans l’Islam.

Il m’a dit: « mets ta main sur l’endroit de ton corps qui te fait mal et dis trois fois: ‘Au nom d’Allah puis dis sept fois: je demande protection auprès d’Allah et de Sa puissance contre que je ressens et que je cherche à éloigner». (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2203)En phonétique : Bismillah

A’oudhou Billah Wa Qoudratihi Min Charri Ma Ajidou Wa Ouhadhir

D’après Abou Oumama Al Bahili (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « Soignez vos malades avec l’aumône ». (Rapporté par Abou Cheikh et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Jami n°3358)

L’imam Ibn Al Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « les bonnes actions, la bienfaisance, le rappel d’Allah, les invocations, les supplications adressées à Allah, le repentir font partie des meilleures causes permettant de guérir les maladies. Ces choses ont un effet plus grand sur le fait de lever le mal et l’obtention de la guérison que les médicaments traditionnels… » (Zad Al Ma’ad vol 4 p 144

Les règles relatives à la prière et aux mosquées en période d’épidémie

En période d’épidémie, à la base, les prières doivent être accomplies comme elles sont accomplies habituellement. Par contre, il est très important que le musulman, même s’il ne prie plus à la mosquée, continue d’être assidu aux prières surérogatoires ‘rawatib’ et à la lecture du Coran comme il le faisait habituellement à la mosquée.

Règle n°1 : Il est permis aux hommes de délaisser la prière en groupe à la mosquée et la prière du vendredi en cas d’épidémie

Il est mentionné dans les textes authentiques que la pluie, la boue, le froid… sont des excuses qui permettent aux hommes de ne pas se rendre dans les mosquées pour y accomplir les prières en commun et la prière du vendredi à cause de la gêne que leur causent ces choses.

Or la gêne causée par la présence de l’épidémie est bien plus grande que la gêne causée par la pluie, le froid ou la boue.

Ainsi par analogie, nous pouvons déduire qu’en période d’épidémie, les prières en commun dans les mosquées et la prière du vendredi ne sont pas obligatoires pour les fidèles.

SourceInfo Matin

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