Conséquence de la maladie à Coronavirus : Les prix des denrées alimentaires flambent
C’est une maladie qui laissera sans doute des traces. Ses conséquences seront énormes. Le coronavirus entraîne de grosses pertes économiques. Au Mali, le prix des produits de première nécessité grimpe.
C’est un constat, la galère. Un évènement, une fois venu, c’est la galère et la difficulté qui s’installent dans notre pays. Que ce soit une fête ou un malheur, que Dieu nous en préserve, c’est une situation qui n’est cachée de personne. L’intérêt que les uns et les autres portent sur le produit en marche en ce temps précis et qui éprouve évidemment un besoin nécessairement utile entraîne une augmentation. Le Malien a, semble-t-il, un goût à la misère. Car, à chaque moment difficile du pays, le prix des denrées alimentaires grimpe, dépassant même le barème fixé. En effet, en cette période d’état d’urgence sanitaire, pour cause de coronavirus ou covid-19, le prix de certains produits de première nécessité connaissent une hausse considérable.
Il s’agit entre autres, du sucre, de la farine, de l’huile, etc. Un demi-kilo de sucre est vendu à 300 Frs au lieu de 250 Frs et 600 Frs le kilo dans certaines boutiques. Face à cette situation, nous avons approché des boutiquiers pour en savoir davantage. Les uns expriment le difficile accès aux produits par la fermeture des frontières, les autres fustigent catégoriquement la gestion de la période du Covid-19, raison pour laquelle ils font grimper le prix pour gagner plus. C’est donc une gestion personnelle et abusive qui contredit sans ambages le barème fixé par l’État. L’un de nos interlocuteurs a manifesté sa colère contre le pouvoir, dans la mesure où l’État demande l’aide aux populations pendant que les autres pays en font pour les siennes.
Même si les cibles étaient connues, ils demandent un petit geste de l’État, le minimum qu’il soit, ce serait symbolique. Pour corroborer ces affirmations, un numéro de compte bancaire spécial a été rendu public pour accueillir des aides d’accompagnement afin de contrer la pandémie du coronavirus. À notre avis, même si la situation financière de l’État semble critique, un geste de facilitation serait tout simplement symbolique en l’endroit de la population.
Moriba DIAWARA
Source: Le Combat